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mardi 24 juin 2008

Fondation intervida

Nous sommes retournés à Ségou (surement pour la dernière fois de notre voyage )afin de terminer les dépistages visuel que nous effectuons en collaboration avec la fondation Inter-VIDA. La fondation inter-vida est une ONG financé principalement par le parrainage d'enfants. Le principale but de cette ONG est d'améliorer les conditions de vie des enfants et de leur familles dans les pays les plus nécessiteux. Leur stratégie est de réduire les causes de la pauvreté, pas seulement les conséquences. La structure de Ségou est en relation avec tout le corps médicale. Ils permettent le dépistage et les soins d'éventuel problème de santé. Pour que la santé ne soit pas une des causes de l'école buissonnière.

Nous sommes donc repartis pour examiner les 67 enfants restant. L'équipe de l'organisation a effectué un très bon travail préliminaire. Ils avaient déjà sélectionné les enfants présentant des problèmes de vision. Sur les 67 enfants convoqués pour l'examen visuel gratuit, seulement 44 sont venus. C'est un fait que nous avons du mal à comprendre. Nous offrons la possibilité à des enfants ayant des problèmes de vue de les prendre en charge gratuitement, nous leur ffrons des verres correcteurs; et pourtant les parents ne prennent pas le temps de les emmener. Est ce à cause d'un manque de communication ? Ils ne doivent pas se rendre compte du problème de vue de leur enfant, ou alors ils ne pensent pas qu'une bonne vue soit primordiale. Je ne sais pas trop la raison de l'absence de ces gamins à la consultation. Toujours est il que ça fait mal au cœur de savoir que des enfants aurait put bénéficier de lunettes gratuitement et qu'ils ne les ont pas eut à cause d'un manque de négligence des parents.
Enfin, mise à part ce désagrément tout s'est bien déroulé. Le plaisir est toujours le même d'aller à Ségou. On y mange bien,on y dort bien.
Au Mali lorsque l'on passe dans une ville, on se doit de saluer la famille et les amis. Nous avons donc fait le tour des concessions pour saluer la famille du Dr Bakayoko, l'oncle d'Amassagou et l'ami d'Amassagou. A chaque fois nous procédons aux traditionnelles salutations : Comment va la famille, le frère, la mère, le père, la santé ... Puis on nous offre quelque chose à boire, sans alcool bien entendu ! (jus de fruit ou yaourt sucré )
Voilà, encore un week end bien reposant, le calme de Ségou nous charmera toujours autant.

mardi 10 juin 2008

Formation TKL (Technicien-Lunetier )

Le 15 mars dernier, l'atelier avait accueilli deux stagiaires pour une formation TKL (Technicien-Lunetier ) de trois mois. Un togolais ainsi qu'un burkinabais ont donc partagé notre travail quotidien durant cette période.
Avec Maxime, nous étions chargé de les former. Nous avons décidé de leur donner un cours théorique chacun par semaine, et chaque matin nous faisions des travaux pratique. Ah, enfin de l'autre côté de la barrière, ça fait plaisir d'être prof !
Hélas, nous avons vite déchanté ! En effet nous nous sommes aperçut que le métier d'enseignant ne s'improvisait pas. Nous devions établir un programme de formation qui soit réalisable en 3 mois. Ce fut la première difficulté : prendre le programme du BTS ( d'une durée de 2 ans ) et le condenser pour une formation de 3 mois. C'était un peu la prise de tête ! Mais on s'en est sortie.
Après cette epreuve, il nous fallait préparer les cours. En fait, ça prend vraiment beaucoup de temps pour préparer un cours. Je mettais facilement 4h pour préparer un cours de 2h ! Ça c'était la 2° difficulté. Mais au moins ça nous a occupé, plus le temps de s'ennuyer !
La 3° difficulté fut le premier cours. Un peu (beaucoup) de stress... Vous devez savoir que nos deux stagiaires ne sont plus des enfants, et oui, le burkinabais a 28 ans et le togolais en a 38. Et moi du haut de mes 23 ans je devais leur enseigner le métier d'opticien !
Finalement tout c'est bien passé. J'ai pris un réel plaisir à préparer les cours et à les expliquer. Du coup, j'ai postulé pour un poste d'enseignant à l'ISO de Lyon (un BTS Opticien-Lunetier)

samedi 12 avril 2008

syndicat des profesionnels de santé VS syndicat hotêlerie

Hier matin, alors que j etais entrain d' exercer ma chere profession, Macassa me demande, l air de rien, quel est mon nom...( Ici tous le monde me connait uniqement par mon prenom ou alors mon surnom "leader maximo",ca en jète non?) je lui donne sans reflechir ( mon activité favorite la non reflexion...) et celui ci le note sur un papier. Etant tous de même par nature curieux, je lui demande de quoi il sagit et il me repond trés simplement qu' il vien de m' inscrire pour le match de foot de cet apres midi! heu........comment dirai je, ca fait longtemps que je n' ai pas jouer a ce sport et la temperature en ce moment me laisse suposer que ca ne risque pas de me rendre plus performant mais j accepte quand même le chalenge . Le rendez-vous est fixé a 16h , nous arivons donc sur place et là je decouvre qu il sagit d' un evenement tous de même assez important puisqu'il y a un peu de publique( bon ok, c est pas le stade de France mais quand même...), la Télé est présente aussi et un reprensentant du ministere des sports vient officielement donner le coup d' envois. la pression monte un peu mais ca va allez, aprés tous j ai quand meme été formé au mythique club de l'AJA! Histoire d' en rajouter, on aprend qu' on etait sencé arriver vers 15 heures et que le match doit commencer tous de suite c' est a dire pas d ' échaufement! Nous organisons donc la configuration de l' équipe un peu a l arrache, pour moi ce sera arriere gauche, poste que je tenais deja dans ma jeunesse, ca me rapelera des souvenirs.
Le match debute et la je peu constater a mon grand soulagement que le niveau general n'est pas trop élevé même si phisiquement je recent quelques faiblesses. Par contre certains de nos adversaires ne sont pas là pour rire et commence un peu a gueuler contre l arbitre ou a pratiquer des tacles assez virulents mais bon, rien de bien mechant quand même , l' ambiance est plutôt bonne enfant. Je recent quand même petit a petit les 45° qui viennent s abbatre sur mon pauvre petit crâne mais je tien le coup et j essaye d' être le plus efficasse possible tout en concervant mon energie. Notre goal nous régale de quelques sorties plus qu' hazardeuses , ce qui lui vaudra les moqueries du publique( on se serai crut a un spectable de bigard a certain moments..) La première mi-temps se termine sous le score de 0-0, le temps s' hydrater genereusement et s' est repartit...enfin pas pour moi , la fatigue et la chaleur ayant raison de moi je laisse ma place bien volontié. Je passe donc la 2é mi- temp sur le banc à récuperer mon energie et a suporter mes nouveaux coequipiers. Trés rapidement notre équipe marque, c est le soulagement, il ne reste plus qu' a tenir mais un deuxieme but 5 minutes plus tard et la nete superiorité dans la possesion de balle nous rassure encore plus. Ajouter a cela un arbitre assez strict ( un adversaire s'est pris un carton rouge parce qu'il avait frapés aprés un hor jeu siflé, un peu execif comme sanction quand même...) eu une démotivation de nos adversaires en fin de match, vous comprendrez que l issut du match ne pouvait être qu en notre faveur. Le resultat en restera là malgrés quelques tentatives de nos attaquants ( une belle bicyctette de macassa qui passe pas loin du poteau droit). Nous voila dons qualifié pour le prochain tour, nos futures adversaires: le syndicat des banques, ca va saigner moi je vous le dit!

jeudi 27 mars 2008

Dernier épisode de la Mission Koro : Bamako

La mission est terminée. Il reste 2 jours aux étudiants pour visiter Bamako et effectuer leurs derniers achats de souvenir. Le vendredi matin ils commencent par une visite de l'IOTA. Bien entendue tout le monde voulait voire nos chambre!!! Ça va, elles n'étaient pas trop mal rangées! La visite s'est close sur une réunion avec le Pr Diallo. Nous lui avons présenté le bilan très positif de la mission. Nous avons émis des propositions pour améliorer cette action et nous avons insister sur sa pérennisation.

BILAN :

1470 Dépistages :
404 livraisons lunettes et 743 pathologies dépistées
498 Adultes et 972 enfants , 653 Femmes, 848 Hommes

Expérience à renouveler!

Nous pouvons don quitter l'IOTA pour aller manger au San Toro, (un des meilleur resto traditionnel de Bamako et pas trop cher en plus) Pour nous rendre au marché nous testerons le célèbre SOTRAMA.
Et nous passerons l'après-midi à négocier, discuter, négocier au marché de N'Golonina. La soirée débute chez Amassagou. Il a invité toute l'équipe et sa femme nous a concocté un repas gastronomique à la Malienne, excellent. Les plus courageux finissent la soirée en boite de nuit à l'Ibiza. Première boite malienne pour nous aussi. En fait ça ressemble énormément aux boites française avec du coupé-décalé, beaucoup moins de monde, ce qui permet de danser sans être collé serré avec l'abrutie d'à côté qui sent la transpiration! Et en plus, les filles sont laissés tranquille par les mecs. Pas de vieux gars tout bourré comme on en trouve en France qui n'arrête pas de vous coller. Le bonheur...
Le lendemain, la gueule enfarinée nous avions rendez-vous avec la première dame du Mali. Et oui, ça c'est la classe! Bon en fait comme c'était aussi la journée de la femme elle n'a pas put se libérer mais elle nous a envoyé un représentant et nous sommes passés au JT d'ORTM (Office de Radiodiffusion et de Télévision Malienne) La grande classe... C'est la dernière journée, derniers marchés, dernières castels, dernières photos....C'est la fin, retour à l'aéroport, les couples qui se sont formés pendant ces vacances versent des larmes, c'est triste... Ils sont triste... Ils veulent rester... Et bien nous on reste!!!

samedi 22 mars 2008

nuit blanche a koro!

Qui dis dernière soirée a koro dis célébration de cet experience de 10 jours! Nous sommes donc rentrés a l IFM aprés avoir recuperé toutes les affaire dans la salle et aprés une bonne douche, un bon repas( enfin pas si bon que ca en fait, les frites froides c est pas super...) nous décidons de faire une grosse commande de produit pour l' ultime soirée sous le ciel étoilé de koro! Nous envoyons donc notre emissaire Pierre en mission "recherche de bierre" dans le village et aprés une petite heure d ' attente ,il reaparait avec 2 caisses de grandes castel et de grandes guiness , en gros une bonne 20e de litres de houblon pour toute la collectivité, enfin presque étant donné que certains avaient deja choisi l option dodo entre temps. La soirée se déroule trés bien, les discussions vont bon trains (parfois de moins en moins coherente, les bouteilles se vidant les unes aprés les autres...) , quelques souvenirs nostalgiques sont déja partagés, quleques fou rires demarent, enfin bon une derniere soirée quoi! Alors que certains décident d être raisonnable et d aller se coucher vers les 1H, un petit groupe de motivés(celine,marie,clautilde et moi pour ne pas les nommer) décident de se lancer un defis bien con,comme on les aimes:" le premiers qui s' endort a perdu!". Il nous reste de la bierre, pourquoi pas aprés tout? les discutions deviennent de plus en plus primaires, la position debout de plus en plus incertainent mais nous tenons le coup, enfin pas tous puisque Celine décide sagement d' aller se coucher vers les 4H. Les ultra motivés que nous sommes ne lacherons rien jusqu' au petit matin , notre occupation consistera a boire, se gaver de bonbon, refaire le monde et faire chier le nouveau couple ( que je ne siterai pas par pudeur) qui a eu la bonne iddée de s installer a quelques jets de pierres de nous! Nous avons même eu une petite frayeur ( que j avais oublier, merci Marie!) lorsque nous avons entendu des bruits étranges a quelques mètres de nous mais l' obscuriter étant tel, nius ne pouvions en distinguer la source. Prenant mon courage a deux mains ,( beaucoup plus facile sous perfu de bierre) je m' arme de ma torche et part inspécter les alentours. Décéption, il ne sagissais ni d' un requin( je m' y attendai pourtant...)ni d' un lion mais juste un vieux cabot rachitique qui chercher de quoi se nourir. Le soleil decide enfin de montrer le bout de son nez et tous le monde commence a ce reveiller doucement. J' avous que la confrontation au petit dejeuné entre nous, qui avions encore quelques grammes dans le sang et le reste de la troupe a été plus qu' étrange! un certain décalage etait inévitable et il etait difficile de se comporter comme tous le monde. C 'est a ce moment là qu' Amassagou, qui ne cessera jamais de me surprendre, me demande gentillement si je ne peu pas allez cherchez Fati, une pharmathiene issut de koro, au village et en même temps le deposer chez sa famille! Même pas peur, je demare la merco, en route pour la derniere mission en pays dogon!Je me retrouve alors dans une concession familiale, entouré de gamins, d animaux mais acceullit trés chaleureseument bien sur, on me presente à tout le monde, j' essaye de garder une posture corect, pas évident surtout que la fatigue se fait de plus en plus presente mais je tien le choc. Aprés une petite demi heure d' attente ,retour a l' IFM pour préparer les dernières affaires et prendre la route direction Mopti. Encore un moment que nous ne somme pas prét d' oublier!






mercredi 19 mars 2008

Dernière journée de dépistage

C'est partie pour notre dernière journée de dépistage. Nous sommes en pleine forme, prêts à affronter le monde. Nous avons prévue de finir vers 14-15h, d'aller manger et de venir ranger le matériel après.
Les gens se bousculent, nous ne pourrons jamais voir tout le monde, la pression monte. On enchaine, pas de pause, tout le monde reste à son poste. A l'accueil la pression augmente encore. Vers 11h les filles de l'accueil perdent le contrôle, à midi on ferme les portes. Il reste encore des patients à l'intérieur, on fait leur dépistage au calme mais le bruit de dehors passe les portes. On les entend crier, taper sur les portes, nous avons l'impression d'être pris d'assaut, c'est flippant, je reste bloquée 10 min à écouter les gens de dehors. On tente de leur donner une dizaine de fiches d'inscriptions, mais ils se les arrachent. Une femme réussie à entrer, mais on lui arrache carrément son voile, ce sera la dernière patiente. La population sait que le dernier jour ou il peuvent avoir la chance d'être consulté est ce jour. C'est la première fois qu'une opération de ce type est réalisée dans la région. L'ophtalmo le plus proche est à Mopti soit à 4h de route. S'ils ne se font pas dépister aujourd'hui, ils n'auront plus la chance de porter des lunettes et donc de bien voir. C'est la seule occasion de pouvoir bien voir. Mais on ne peut pas consulter tout le monde, il faudrait rester plus d'un mois. C'est dur, on a vraiment fait notre maximum mais on en a pas encore assez fait. C'est dur. Du coup nous finissons le dépistage vers 12H30, le temps que ça se calme un peu et nous partons vers 13H30. Nous sommes déçut par la fin de notre mission mais content d'avoir un après-midi de libre, un après-midi à rien faire, rien à visiter, juste à profiter. Ce sera sieste en début d'après-midi. Avec Marie et Louise nous partons dans une bataille d'eau acharnée (je sais que ce n'est pas très intelligent dans un pays ou la sècheresse est un problème mais il faisait tellement chaud... ça faisait vraiment du bien...) Rires, courses poursuites, que du bonheur! Puis évidemment nous sommes allées réveiller les mecs faisant la sieste à coup d'eau... Ils n'ont rien compris et ils n'ont pas réussie à nous voir. Notre coup était bien réussie. Cela leur a permis de bien se réveiller et nous avons entamé une partie de lance pierre. ça change un peu des fléchettes, vraiment très sympa. Et pour finir l'après midi, le président de l'association des sympathisant de Koro : Omar a offert à l'ICO un bogolan, réalisé pour l'occasion. Moment de joie partagée, forte émotion.
Le petit soir tombe, nous allons pouvoir ranger le matériel en espérant que personnes ne nous attend devant la salle pour se faire dépister. Au revoir salle de consultation...
La soirée est vite arrivé, nous avons profité de ces derniers instants sur Koro pour veiller très tard, certains (Maxime, Marie et Clothilde) ont même fait une nuit blanche!



mardi 18 mars 2008

Le retour à Koro





De notre côté nous sommes tous repartis lundi matin en direction de Koro pour continuer les dépistages. Enfin nous pouvons voir la piste de Bandiagara-Koro de jour!!! En effet, le jour de notre arrivé nous nous sommes aventurés sur cette piste en pleine nuit et samedi soir alors que nous nous faisions un plaisir de pouvoir admirer le paysage, le carter nous a lâché, nous sommes repartis qu'une fois la nuit tombée! Sympa le paysage, au réveil c'est bien agréable, avec Alpha Blondy et Toumani Diabaté, à fond dans la voiture, réveil en douceur, c'est bon ça! Nous avons même eut la chance de voir des dromadaires sur le bord de la route, le bonheur...




Arrivé à Koro, retour à la réalité avec plus d'une centaine de personnes qui nous attendaient devant la salle de dépistage, bon courage!!! Sachant qu'Amassagou est la seule personne avec moi à faire les réfractions, et qu'il est avec Maxime sur la route entre Bandiagara et Koro (en fait j'ai su plus tard qu'ils étaient à Bankass en train de changer une roue!) Ce qui veut dire Céline toute seule pour effectuer tout les examens de vue, NOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNN... Impossible... Il faut trouver une solution...Un miracle...Quelqu'un pour me sauver.... OUI, Mathieu, élève en 2° année est mon sauveur. Je le forme vite fait bien fait sur la méthode pratique des examens de vue et il se met au travail, lentement mais surement, heureusement qu'il était là!!! Je remercie également Fanny, elle m'a été d'une aide précieuse en montrant les formes de l'échelle d'acuité. Grâce à eux, on s'en est sortie.


On assiste au début de l'anarchie du côté de l'accueil, on ne peux pas dépister tout le monde et on ne peux pas choisir non plus qui a le droit et qui n'a pas le droit au dépistage. C'est problématique. Du coup les gens se poussent un peu, ça devient vite le bordel. Manifestement, les habitants de la régions ont écouté la radio ce week-end. Amadou et Oumar ont diffusé un message radio vendredi soir expliquant notre mission et indiquant que nous avions finis de dépister les enfants, donc les adultes pouvaient venir se faire dépister. Ce message n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd! En plus le dépistage prend un peu plus de temps pour les adultes car ils ne savent pas ce qu'ils doivent faire. Alors que les instituteurs avaient tout expliqué aux enfants. Pour prendre les acuités visuelles nous utilisons les E de Snellen (pour ceux qui ne connaissent pas, le patient doit montrer l'orientation du E, soit en haut, en bas, à droite ou à gauche, il doit nous montrer avec des signes car nous ne comprenons pas la langue Dogon) La barrière de la langue ajoute des difficultés à la compréhension du test et provoque une perte de temps non négligeable. Mais bon, on ne peut pas faire autrement, donc nous sommes patients et nous prenons le temps qu'il faut pour bien expliquer. Ouf, c'est la pause de midi, enfin un peu de calme. On sort de la salle pour rentrer se restaurer à l'IFM et prendre un repos bien mérité. Oui je sais on travaille que depuis 10H du matin, mais on a pas arrêté. Donc on sort de la salle, et là, ho surprise...

Marguerite en reculant avec le mini-bus a heurté des poubelles et elle a percé le réservoir (d'essence? d'huile? je ne sais plus) du coup le mini-bus est en réparation au garage. Nous sommes encore 22 personnes présentes, pour une mercedes et un 4X4, cool, on va faire des aller-retour, c'est sympa. Pierre étant dans sa famille pour la journée (heureusement, il m'a laissé la voiture) je me transforme en chauffeur- taxi-man, cool!!! Au bout du 2° aller, j'aperçois Amadou, sur le côté de la piste, la tête dans le capot du 4X4. Mauvais signe:-( Il me dit de continuer, rien de grave. Ah bon, ouf...Je dépose les 4 passagers à l'IFM, je repart et je recroise Amadou toujours au même endroit, toujours la tête dans le moteur, mais tout va bien!!! Ah non, en fait ça ne va pas trop bien, la voiture ne veut plus démarrer, c'est un peu embêtant quand même, si on fait un récapitulatif, il nous reste plus qu'une voiture... pour 22 personnes... donc après manger je devrais faire 5 aller-retour, cool, j'adore faire la taxi-man et comme ça je pourrai écouter l'album de dji bee five en entier!!! Bon maintenant c'est l'heure de manger, bon appétit. N'y pensons plus, on verra après la sieste! Puis on est en Afrique, je me sens beaucoup moins stressée par tout ces petits désagréments, rien ne sert de se prendre la tête, ça ne donne pas de bonnes solutions!
Miracle, le mini-bus revient, ils ont colmaté la fuite, Amassagou et Maxime reviennent également avec la voiture en bon état. Comme quoi le ventre plein les problèmes se résolvent tout seul!

Aller, encore un peu de courage pour cet après midi. Amassagou est revenu, on va pouvoir enchainer avec le maximum de personnes possible. Un peu fatiguant quand même, pas le temps de boire ne serait ce qu'une petite gorgée. Ah si, Oumar prend soin de nous et demande à quelqu'un de nous préparer le thé, j'en bois un verre cul sec, aï, je me brûle, tant pis, pas le temps de pleurer, il faut continuer. La barrière de la langue me fait un peu perdre patiente, et oui faire un examen de vue à quelqu'un qui ne voit rien, qui ne comprend pas tout au test et qui ne comprend pas le français, parfois ça relève de l'exploit. Mais La nuit commence à tomber, ouf, enfin c'est fini. Enfin pas tout à fait, les personnes en fin de chaine, à l'atelier, ont encore à trouver des montures aux patients sortant des examens de vue, c'est eux les derniers à commencer la journée, mais c'est également eux les derniers à finir la journée, Max pourra vous dire qu'après une journée, le reuch du soir aspire toute l'énergie qu'il reste en eux. Aller, c'est bientôt la fin, courage, plus qu'une journée. Du côté de l'accueil, les filles ont craqué. Elles étaient obliger de refuser des personnes car la nuit commençait à tomber, pas facile de leur dire de revenir demain, elles doivent hausser un peu le ton. Et à ce moment là, un gamin atteint d'une exophtalmie approche, elles ne l'avaient pas vu, elle lui refusent l'accès, puis leurs regards tombent sur ce gamin, c'est dur, très dur, son œil est dans un stade sévère, voire critique. Elles le laissent donc entrer, mais elles craquent, c'est très difficile de se dire que l'on a presque refuser une personne qui devait être consultée en urgence. La majorité des personnes dépistées n'ont jamais vu d'ophtalmo et leur dernière visite chez le médecin date des dernières pluies. On voit des pathologies en stade critique. Pour cet enfant la seule solution était de l'envoyer d'urgence à l'hôpital de Mopti. Pour d'autre, il est déjà trop tard, on ne peut pas sauver leurs yeux. Le dépistage pathologique était vraiment primordiale, nous avions Koné, assistant médicale de l'hôpital de Mopti, Dr Issa, en 4° année d'ophtalmologie, et Marguerite en 2° année d'infirmier ophtalmologiste pour effectuer le dépistage. Nous avions aussi beaucoup de collyres et autres médicaments pour traiter certaines infections, mais ce n'était pas suffisant. A l'avenir, se serait bien d'envisager en parallèle une équipe d'ophtalmo afin de traiter les pathologies sur place, voir même de pouvoir effectuer des opérations de cataracte où du laser sur place.

On réussie enfin à fermer les portes, et là, surprise, le village de Koro nous offre une prestation de danse traditionnel. Deux troupes viennent nous présenter leur art. Musique et danse traditionnelle, cela nous touche beaucoup. Par contre nous avons un peu le sentiment d'être la cour du roi. C'est à dire qu'ils avaient installé des chaises mais que pour nous, les habitants du village venu voir le spectacle devaient rester debout, nous n'étions pas très à l'aise du coup. Mais cela n'a pas empêché certains d'entre nous de se prendre au jeux et de venir faire une démonstration de leur talent de danseurs africains. Le résultat n'était pas trop mal, mais bon, c'est pas gagné, les toubabs n'ont quand même pas le rythme africain dans la peau!!!

Fin de la journée, en récompense nous avons eut la chance de pouvoir bien se remplir le ventre le soir car la maman de Pierre nous a fait une excellente salade avec du poulet et le préfet de Koro nous a également offert un plat, humm, on s'est bien rassasié, nous n'avons pas veillé trop tard, sauf les wariors, afin d'être en forme pour notre dernière journée de dépistage à Koro.
Bonne nuit...

lundi 17 mars 2008

Les soirées à Koro

Mardi soir : première vraie soirée (le lundi étant l'arrivée à Koro) Max a fait un excellent thé pour 20 personnes. Il a vraiment assuré, il a pris la patiente de faire les trois thés traditionnels. Petit rappel : le premier est celui amer comme la mort, le deuxième celui de la vie et le troisième doux comme l'amour. Pendant le temps de préparation nous sommes partis acheter le ravitaillement de boisson avec Issa, Doumbia et Pierre. Les plus courageux ont pu tester la grande castel, 66cl ça fait beaucoup quand même! Nous avons profité de cette soirée pour lier connaissance, sous le ciel étoilé du pays Dogon, au calme. Soirée très reposante.

Mercredi soir, Amassagou nous a emmené dans sa famille, chez ses parents maternel. Ils habitent une grande concession avec un potager, un élevage de cochons (nous avons pu en gouter un le vendredi soir, hum...)un élevage de chèvre, un bassin avec des poissons chat... Autant vous dire qu'Amassagou ne devait pas s'ennuyer étant petit! Et sa maman est encore en pleine forme!

Après cette visite nous avons emmené toute la troupe dans un bar à Koro, et oui, même perdue au fin fond du pays Dogon on réussie à trouver des bars!!!
Après avoir rendu visite aux parents d'Amassagou, nous sommes allés voir ses grand parents paternel. Ils habitent un petit village situé à 13 km de Koro. 13 km dans la brousse, pas vraiment de route : premier buisson à droite puis 3 buissons et à gauche, et on tombe nez à nez avec un troupeau de chevaux!!! L'aventure! Enfin, on arrive dans un petit village typique, tout les gamins du village sont venues à notre rencontre. Nous avons donc vu le grand père et la grand mère d'Amassagou, encore bien en forme pour leur âge, et nous assistons à la préparation du tô (plat typique d'Afrique de l'ouest) Pierre soigne les rhumatisme de la grand mère, Amassagou donne des collyres au grand père, nous discutons un peu, recevons les bénédictions et repartons pour l'aventure sur la piste en pleine nuit, sympa!!!





En rentrant au "campement" Richard (chef de ... à l'ICO et passionnée d'astronomie) nous fait un cours sur les étoiles. Ils nous apprend à reconnaitre la constellation d'Orion, puis Syrius (l'étoile la plus brillante du ciel. Et non, ce n'est pas l'étoile polaire la plus brillante, on nous aurai menti...) puis la constellation du lion, du taureau et bien sûr la grande ourse. Il a réussie son pari, il nous a passionné et certains ont dormis dehors histoire de garder la tête dans les étoiles. Mais avec les moustiquaires bien entendue!!!

Nous avons passé la soirée du vendredi à déguster le cochon offert par la maman d'Amassagou et Isa s'est essayé au thé Malien, quel courage!!!

lundi 10 mars 2008

Les journées de dépistage

Nous sommes donc arrivés dans la nuit du lundi soir, nous étions logés dans les locaux de l'IFM,à Koro. Une petite villa nous était réservée mais elle s'est avérée trop petite pour tous nous loger, les plus courageux ont donc dormis dehors. Bizarrement le soir huit personnes s'étaient préparées à passer la nuit à la belle étoile; genre même pas peur des moustiques ni du froid. Mais le lendemain, cinq personnes seulement avaient réussie à survivre à la froide nuit. Non, les jeunes filles sans défenses n'avaient pas disparu. Les trois matelas manquant appartenaient aux trois "prince charmant" nous accompagnant, ceux là même qui avaient promis de protéger les gentes demoiselles de la sombre nuit noire!!! ( je ne citerai pas les noms, ils se reconnaitront!!!) Les garçons n'ayant pas remplie leur fonction de grand protecteur, ils ont réussie à obtenir une 2° villa dès le lendemain, afin loger tout le monde et de ne plus paraitre un peu trop frileux!!
Les repas étaient pris en charge par la fondation pour l'enfance, une cuisinière était à notre disposition, elle nous apportait petit déjeuner, déjeuner et diner à l'IFM. Nous la remercions fortement de son courage pour nourrir et satisfaire plus de 20 personnes. Elle a bien réussie son contrat, nous avions un plat différent à chaque repas, avec de la viande; ce qui n'est pas facile à réaliser au Mali où le plat principal est le riz en sauce. Applaudissons la cuisinière. Le midi nous rentrions à l'IFM pour manger dans le réfectoire et faire une petite sieste avant de reprendre le travail, le soir c'était diner aux chandelles dehors. La classe! Le petit déjeuner était apporté à 7h30. Les dépistages commençaient donc à 8h.
Tout les matins nous avions plus d'une centaine de personnes qui nous attendaient devant les portes, c'est très impressionnant. Une présélection d'enfant à dépister avait été réalisé par les instituteurs. Ils devaient lister les enfants ne voyant pas le tableau du fond de la classe, ceux qui n'écrivaient pas droit sur les lignes de cahiers, ceux plissant les yeux pour voir ou se cachant un œil, ou ayant tout autre plaintes visuelles. Cela nous a permit de dépister le maximum d'enfant dans le besoin. Évidemment les gamins ne figurant pas sur ces listes pouvaient quand même être dépister s'ils le souhaitaient. Un message sur la radio locale était également diffusé, il permettait d'expliquer notre mission et de prévenir tout les parents que leurs enfants pouvaient être dépister gratuitement. Ce message informait aussi qu'une fois tout les enfants dépistés, les adultes pourraient venir également.
Le jeudi soir nous avions déjà vue tout les enfants de la liste, et quasiment tout les enfants qui le souhaitaient ainsi que leurs instituteurs. Les adultes commençaient à se presser dès le vendredi. Jusque là tout allait bien, enfin à peu près...Car le lundi et le mardi d'après...Vous saurez dans le prochain article!!!

Voilà pour ce qui est de nos journées de dépistage la première semaine.

dimanche 9 mars 2008

la parenthèse enchantée

nous revoila de retour de notre mission humanitaire en pays dogon ôu nous avons vecu 2 semaines extraordinaires. J' avous qu' il s est passé tellement de choses durant ses 15 jours que je vai tous simplement raconter chronologiquement notre aventure. Tout a commencé le samedi matin a 5H30 quand nous avons rejoint les étudiants ainssi que le reste de l' equipe ( en tous 27 personnes!) dans une villa en peripheire de Bamako.Nous avons quand meme reussi l explois de prendre le plut petit taxi( une 205 toute moisi) de bamako alors que nous etions 4 ( Celine, marguerite ,une infermiere en ophtalmologie, Issa etudiant ophtalmo et moi) avec tous un enorme sac , et pour finir le taximan ne connaissait pas la route...nous sommes quand meme arrivé a bon temps avec moin de 10 minutes de retard. Les premieres improvisations ont commencer: Amassagou m' annonce que la veille au soir il a decidé de prendre sa voiture pour le transport et qu' il souhaiterai que je prenne le volant une partis du trajet. N' ayant jamais conduis au Mali, j' ai eu une petite angoisse melangée tout de même avec l exitation de jouer un rôle actif dans le transport. Le convoit se composait de 2 mercedes, un 4\4 chargé a bloc et un mini bus pouvant contenir 15 personnes. Nous decolons donc vers 8H30, le temps de charger les bagages et les passagés, chose qui a été plus compliquée que prevu etant donné le manque d' espace dans les vehicules( au final ,16 personnes sont rentrés dans le bus avec un peu de materiel, 5 dans la mercedes de pierre, 2 dans le 4\4 et 3 dans la voiture d' Amassagou.). Et c' est partit pour 15 heures de routes avec quelques arrêts pour manger, verifier que les bagages tenaient le coup, faire le plein...nous sommes au final arrivée sans enconbre vers 23H, tous un peu fatigués surtout les étudiants qui avaient enchainés 7H de vol, une nuits de 2 heures de sommeil et le trajet dans des conditions assez difficiles. Donc beaucoup de courage de leurs part, le decallage entre la france et le mali etant déja important, la transition a dur etre compliquée.

Arrivé sur place, nous dechargons les bagages, bien empactés sur le 4\4 et nous installons dans nos chambrés a la lumiere des torches. Aprés une bonne nuit de sommeil, nous ecouvrons enfin l environement dans lequel nous allons vivre 10 jours:Un institut de formation d' instituteur dans lequel nous avons requisitionnés 2 maisons equipées de toilettes et douches, le grand luxe.Pour ce qui est de l' éléctricité, c est un generateur capricieux qui nous fournira l' energie necessaire durant les soirées. Un petit dejeuner nous est servi: bagettes tres tendre,confitures,miel,café, thé, le grand luxe! aprés cela, nous décollons pour allez decouvrir le lieu dans lequel nous allons éffectuer les dépistages: une grande salle en plein coeur de koro, beaucoup d' espace pour installer tous le materiel et ammenager les differents ateliers( acuité pour la vision de loin, la vision de prés, le dépistage,la refraction, l atelier monture, on a pas chomé!). Ensuite, retour a l' institut pour un bon dejeuner en plein soleil! Aprés une trop courte sieste, il est temps d' aller exercer notre travail. Arrivé sur place, nous constatons l empleur de la tache qui nous attend: plus d' une centaine d ' enfants nous attendent devant la salle, grosse pression en perspective, nous demarons rapidement afin de traiter un maximum d' enfants. Resultat, plus de 150 elevés depistés dand l' apés midi, un debut prometeur ma fois mais ce n' est effectivement qu' un debut...Nous rentrons ensuite histoire de se decrasser un peu, de prendre un peu de repos et de s' alimenter. Amassagou ventant mes grandes qualités dans la preparation du thé me demande de me mettre au boulot...pour 27 personnes c 'est pas gagné! En meme temps un petit groupe part chercher un peu de bierre, histoire de fêter un peu cette premiere journée. La soirée se deroule tranquilement, tous le monde etant encore un peu fatigué par ses 2 jours. Un petit groupe de motivés decident de passer la nuit a la belle etoile, la chaleur a l' interieur des chambres etant vraiment difficile a suporter. Voila pour ses 2 premieres journées de notre aventure a Dogon land. la suite dans bientot!

Mission Koro : préparatifs








Voici le trajet parcourue pour se rendre à Koro, en rouge dans le pays Dogon nous avons testé deux trajets différents.




Notre ancienne école a organisé son 2° voyage humanitaire au mali, du dimanche 24 février au Samedi 8 mars. Cette année la mission sera réalisée à Koro (village natal d'Amassagou dans le pays Dogon) L'objectif de la mission est de faire du dépistage visuel sur les enfants scolarisés de la région de Koro et d'offrir des lunettes à ceux qui en ont besoin. L'équipe est composée de 16 personnes de l'ICO (13 filles et 3 garçons), 5 personnes de l'IOTA ( Dr Issa, CES en 4° année, Marguerite, ISO en 2° année, Amassagou, Maxime et moi). Il y avait également le président du Cap de Koro : Oumar, le directeur de publication et de rédaction de la fondation pour l'enfance : Amadou Ombotimbé, le chargé du compte rendu : Brahima Doumbia, le chauffeur de bus : Moussa Diallo et l'assistant médicale de l'hôpital de Mopti : Seydou Koné.
Cette action était appuyer par la Fondation pour l'Enfance et par le CAP de Koro. La fondation pour l'enfance devait nous prêter 2 mini bus de 16 places, un 4X4 et prendre en charge le transport ainsi que le logement et la nourriture à Koro. Le début des "imprévues" a commencé le jeudi avant de partir. Jeudi soir, Amassagou et son cousin Pierre (originaire également de Koro) sont allés voir les deux mini-bus censés nous accompagner durant le voyage. Surprise! Un des deux bus n'a pas les pneumatiques en bon état, ils décident donc de remplacer ce mini-bus par la mercedes de Pierre. Et là... ça commence bien... en rentrant chez lui le soir même... accident... Pierre rentre dans un Sotrama... sa voiture est chez le garagiste!!! Mais tout va bien!!! Un peu de stress durant le week end, finalement elle sera bien réparée le dimanche midi, ouf!!!

lundi 18 février 2008

Vie d'expatriés vs vie de "volontaire"

Pendant notre voyage au Sénégal, nous avons put également comparer le niveau de vie d'expatriés français avec notre niveau de vie à Bamako. Les expats gagnent 5 à 10 fois plus que les Africains pour le même travail; en effet un expatrié est payé par la France avec un salaire français. Du coup il peut payer plus cher le taxi, donner des bons pourboires aux serveurs, laisser les commerçants garder la monnaie, enrichir un peu plus les africains...Ça aide un peu au développement du pays.
Forcément on en profites aussi un peu plus : restos, week end, plongée, balade à cheval... C'est un peu le rêve. Qui n'accepterai pas ces conditions de vie ? Être "riche" dans un pays ou il fait chaud avec la plage à 200 mètres de son appartement, finir sa journée de travail à 14h et avoir une fatou à la maison qui s'occupe du ménage et qui nous prépare des bons plats locaux. La vie rêvée...Mais il faut savoir fermer les yeux sur la misère qui nous entoure, ce n'est pas donné à tout le monde.

Après comparaison je préfère nos conditions de séjour. Il est difficile pour un expat de lier amitié avec les locaux. En effet, on a pas le même niveau de vie, ou alors il faut rencontrer des africains occidentalisés.
Il est impossible pour les expats de vivre comme les locaux, de découvrir véritablement leurs conditions de vie.

Si je voulais partir en Afrique c'était avant tout pour découvrir ce continent, m'imprégner de la culture africaine. Je ne peux pas dire que je me suis "africanisée". En effet notre salaire équivaut quand même à celui d'un ophtalmo qui débute dans le public. Disons que nous avons réussie à découvrir la vie d'une personne bien payée au Mali. C'est pour cela aussi qu'il n'est pas trop difficile de vivre ici pendant 9 mois. Vivre avec le même niveau de vie que la majorité des Maliens aurai été trop difficile. Ne pas avoir l'eau courante ni l'électricité pendant une semaine ou un mois ça va mais plus longtemps ça doit être dur, le fossé avec nos vie européenne est trop profond.
Afin de plonger plus profondément dans cet océan de découverte j'aurai pu apprendre le Bambara, là, je me serai africanisée. Mais j'ai été fainéante, je n'ai pas eu le courage d'apprendre cette langue, peut être un jour si je reviens y vivre plus longtemps, qui sait ?

Nous tissons des liens avec les futurs ophtalmologues de l'Iota, nous garderons contact avec eux c'est sûr. Ils nous apprennent énormément sur leur culture, nous découvrons leur façon de penser, de réagir face aux problème de développement de l'Afrique, leur vision du monde occidentale, c'est intéressant, enrichissant. Même si parfois je trouve le temps long, même si les soirées avec ma famille et mes amis me manquent, les bons restaurants, le ski, la douche chaude... Je pourrai énumérer encore plein de choses auxquelles je pense parfois et qui me manquent un peu. Mais je découvre tellement de choses ici; le quotidien change, ce n'est plus le petit train-train quotidien.


C'était un article très personnel, sur les impressions de notre séjour, chaque personne vit ces expériences différemment. J'espère que je vous aurai donné envie de découvrir la vie en dehors de la France. D'autre pays peuvent être tout aussi enrichissant, comme l'Amérique du sud, l'Asie... A vous de vous lancer, ça vaut le coup!

Mali vs Sénégal

Nous sommes rentrés du Sénégal il y a déjà 3 semaines, nous avons raconté en détail notre voyage mais toujours pas nos impressions. Allons y :
Nous avons remarqué une différence entre Bamako et Dakar dès le transport en avion. Lorsque l'on survole Bamako, peu d'immeubles se dessinent sous nos yeux, le relief urbain est monotone et plat. Alors qu'à Dakar, les immeubles poussent comme des champignons (enfin plutôt comme des pastèques ici) on ne saurait les dénombrer. C'est la "côte d'azur africaine" comme disait Maxime.
A la sortie de l'aéroport nous avons été très sollicité par les taxi-mans, bon à Bamako c'est pareil nous en avons pris l'habitude, bien sûr ils nous donnaient des tarifs exubérants (3 000Fcfa au lieu de 500 Fcfa). Sauf que là, ils nous ont presque agressé car nous ne voulions pas payer cette sommes! Les taxi-mans sont un peu plus hargneux!
Le Sénégal est beaucoup, énormément , plus occidentalisé que le Mali. D'abord il existe différentes enseignes française comme la société générale, le crédit agricole et autres. Puis il y a aussi des fast-food ou l'on peut commander des pizzas, des paninis aux 3 fromages (avec du roquefort!) en effet à Bamako je n'ai jamais vue de panini, ça parait peut être con mais le midi c'est bien pratique comme sandwich, ça change un peu des sandwichs shawarma, aux foie, à la cervelle,ou à la langue de bœuf . A Bamako, on ne trouve que ça. Puis du roquefort... du vrai fromage...hummm...l'extase....Ça change de la vache qui rit, le seul "fromage" que mange les Maliens (peut on seulement appeler ça un "fromage"?)
Dans les villes et villages que nous avons traversé les égouts sont couverts, alors qu'à Bamako ils sont à ciel ouvert, il y a donc moins d'odeur nauséabondes, moins de rats et autres espèces vivant dans les égouts. Bon on peut quand même voire des animaux mort sur le trottoir (chèvre ou chat) ça ne change pas de Bamako. Rassurez vous ça reste rare!

Toutes les jeunes filles Sénégalaises sont habillées en pantalon, à l'occidentale; bon on voit rarement des jupes courtes ou des shorts, c'est sûr, ça reste quand même un pays musulmans. Les femmes ne s'habillent en boubous qu'une fois mariée, et encore elles ne le font pas toutes. J'ai essayer de faire une estimation en consultations sur les femmes habillées à l'occidentale. Je dois en voir une ou deux au grand maximum par semaine, sachant que j'ai une trentaine de patients par jours (hommes-femmes confondus) le pourcentage n'est pas élevé! D'un côté c'est très agréable de voir ses femmes en boubous, tous différents, colorés, brodés...J'aperçois un arc en ciel chaque matin en consultations! Et quand j'ai la chance de réfracté un Imam, j'observe un œuvre d'art tant les broderies sont si précises et minutieuses, il y en a partout! Il faut savoir qu'un Imam peut payer plus de 600€ son boubou, et parfois le tailleurs met 6 mois à le confectionner, tout à la main! Les boubous des Imams son blanc avec des broderies, ceux des femmes sont de couleurs vives. Les hommes le portent surtout les jours de culte (le vendredi pour les musulmans et le dimanche pour les quelques christianistes)

Lorsque l'on sort de Bamako, les seuls embouteillages que l'on peut rencontrer se situent vers le pont car il n'y a que deux ponts officiels pour traverser le Niger (il en existe un 3° mais il n'a qu'une seule voie et ce n'est pas un sens unique!!!). A Dakar, le centre ville et les artères pour sortir de la ville sont souvent bouchées. Pas cool!
Lorsque l'on s'éloigne de Bamako, juste à 10km, il n'y a plus rien, une route toute droite pendant des centaines de kilomètres; quelques villages souvent sans électricité. Les maisons sont en bancos (argile + fumier d'âne). Autour de Dakar, les villages ont l'électricité (peut être pas tous mais beaucoup) les maisons sont en béton ou parpaing, à l'occidentale.

Dans l'ensemble, on peut dire que le Sénégal est beaucoup plus riche que le Mali, la différence est impressionnante. Un peu comme L'Europe de l'est et L'Europe de l'ouest, en kilomètre la distance qui sépare les deux extrémité du continent européen est peut être plus importante que celle séparant Bamako-Dakar ( 2000km séparent Paris de Kiev alors que Bamako-Dakar = 1 230 km) mais en temps de parcours, ce n'est pas la même chose : par exemple en train Bamako-Dakar= 36 à 48H, si tout va bien!!!

Voilà donc mes impressions sur les choses qui séparent ces deux pays.
Je me suis quand même plus attachée au Mali, le dépaysement est plus important, et j'y ai découvert ce que je recherchais, le bonheur d'une vie non matérialiste.

mercredi 13 février 2008

Senegal, suite et fin

Aprés notre expedission a Popenguine, nous sommes rentré sur Dakar et avont maté le match pitoyable du Senegal dans un petit snack sans charme. Le lend demain, ce fut visite de l' île de goré ( cf "house of slave" de sinsemilia), un endroit paradisiaque avec des petites ruelles charmantes, des decors trés fleuris, des artisants pas trop relou et une rencontre avec Thomas, peintre perché au sommet de l' île ( et pas que là d' ailleur...) accompagné de son " homme a rien faire" Michael jackson ( il nous a assuré qu' il danse comme lui... mouai...), qui lui prepare des petites douceurs tot au long de la journée. Du coup, la descente fus plus légere, nous avons visité la maison des esclaves, assez vide en fait apart quelques écritots, puis nous nous sommes arretés pour déguster la biere locale, la gazelle, sorte de panaché trés rafraichissant. Aprés une dèrniere balade, retour a Dakar pour une soirée Barbuc chez Tristant qui habite dans une superbe maison qu il a retapé avec sa copine, située dans un quartier populaire dont j ai oublié le nom. Le len demain nous avions prevu de faire de la plongé mais sans avoir pris en compte le faite que nous prenions l' avion moin de 24 heures aprés donc pas possible. L' apres midi a donc été consacré a un tennis collectif ou nous avons pus admirer le style trés personnel de celine, casse noisette sur terre battut! Le soir nous avons été mangé dans un resto au bord de la mer pour profiter un maximum et aprés une digestion a base de volley ball improvisé sur un terrain deriere le parking, nous sommes gentillement rentré pour un dernier verre . Ce fut donc la fin d 'une semaine de folie que nous aurions souhaité plus longue mais les bonnes choses ayant une fin, nous devions retrouver notre Bamako a nous et préparer notre week end au festival sur le Niger. La suite à la prochaine connexion!

jeudi 31 janvier 2008

retour de vacances

Nous revoila aprés 1 semaine de vacances de folie que je vais m' enpresser de vous raconter.Nous sommes donc partis le mercredi 23 janvier direction dakar. Après un cour trajet en avion ( 1 heure 30) , nous arrivons a l' aeroport ou nous sommes tous de suite harceler par les taximans, un peu plus agressifs qu' au Mali et moin commercants (refusent de negitier en nous proposant des tarif de ouf).Nous decidons d' aller à la playa( en attendant que julien et julie ait fini leurs taf) par les mini bus, beaucoup moin cher mai moins confort...on peu pas tout avoir.Ensuite nous nous dirigons vers leur quartier, mermoz pour les intimes, et découvrons par la même occasion le décalage entre bamako ( peu de batiments ,de toubab et pas de mer) et Dakar (plein de batiment , de toubab et la mer! la cote d' azur africaine en quelque sorte). Arrivé chez Julien, nous visitons les lieux, un tres belle appart avec vue sur la mer et les chameaux, la classe a l africaine quoi...la faim se faisant sentir, nous allons dans un resto snack ou nous mangons autant que buvons ( faut dire que julien avais un match de tennis juste apres , il fallait qu il soit en forme donc menu pizza-bierresss!) puis retournons a l' appart pour digerer tous ca.
julien nous quitte pour aller faire son 1er match de toute sa cariere, au menu: un petit libanais de 12 ans, fort talentueux ma fois, l occasion pour julien de prendre une petite raclé (6-0 6-2)dans la bonne humeur . ensuite nous partons voir le match du senegal dans un petit bar à quelques metres de chez les ju', ambiance tres calme, match trés mediocre, dans la moyenne des rencontres de la CANen fait.
Le soir nous sommes invités dans un resto classe de dakar pour l' anniversaire d une amie\collegue des JU', l' occasion de rencontrer des expats pour la plupart instit, on avait pas été en contact avec autant de blanc depuis tres longtemps, ça nous a fait tout drôle...
ensuite retour al apart et dodo bien merité.
Le len demain, nous décidons avec celine d' aller nous baiger sur l' ile d' Ngor, accesible en pirogue ou a la nage pour les courageux, nous choisissons la pirogue... Un moment bien sympa, une toute petite île avec quelques habitations( dont la maison de l illustre France gall!),resto, bar et bien sur les vendeurs en tout genres qui essayent de te vendre tous et n importe quoi, on commence a être habituer.
Le soir, Julien m' emmene au Casino pour un tournoi gratuit ( au debut) de hold'em avec quelques amis histoire de se confronter au Libanais fortunés qui ne connaissent que 2 mots: TAPIS, RECAVE. Un peu frustrant mais le principe d un accé gratuit avec possibilité de gain ( jusqu' a 800000 Fr CFA pour certain tournois) reste interessant. Malheuresement, seul Tristant reussira a se hisser jusqu' a la 13 e places (sur 82),à quatres places du premier gain, dommage mais honorable etant donné qu' il devais etre le seul a ne pas avoir debourser un sous de ca poche. Aprés cela retour a l appart pour une petite partit de ....poker, histoire de pouvoir jouer quelques mains avant d' aller chercher Nico a l' aeroport avec un timing exemplaire etant donné que nous sommes arrivés 2 minutes avant qu il ne sorte! Retour a l' appart, discutage autour d' un verre et dodotage. Le len demain nous partons pour Popenguine ,petit coin de paradis à 60 km de Dakar ,mais ca c' est une autre histoire! petite mise en bouche:

dimanche 20 janvier 2008

un dimanche en famille


Aujourd hui nous sommes allés passer la journée chez Amassagou qui nous a gentillement invité. Sa maison est situé dans le quartier bandienboubou ( facile a mémoriser...) situé à une 20e de minutes de l' iota. Au programme, appero a base de patte a l' arachide ( très bon mais a manger avec modération quand même), suivi d' un repas en présence de quelques amis d' Amassagou ainsi que de son frère ou nous avons pu découvrir un nouveau plats a base de riz et d' une sauce pimenté composé de feuilles de quelque chose ( celine complétera), qui ressemble beaucoup au feuille de vignes. Après se copieux repas, repos dans la cour et leçon de conception du fameux thé Malien par un ami d' Amassagou. Tel un bon disciple, j' observe dans un premier temps les differentes etapes:allumage du charbon, remplissage de la théière(3 verres et demi d eau pour un sache de thé),chauffage,melangage( secret de fabrication...), préparation de la mousse , réchauffage, dégustation puis recommencage( ça n existe pas mais j aime bien inventé des mots).Ensuite , c 'est la mise en pratique et là on peu se rendre compte de toute les difficultés ,notamment la technique consistant a créer la mousse en transférant le thé d' un verre a l' autre très rapidement,plus facile a écrire qu' a faire avec à l 'arrivé des pertes de matières mais pour ma première( ya bien eu un essai auparavant mais ça ne compte pas , c' etait en free style) j avoues être plutôt fière du résultat. Je peu desormé me considérer comme un professionnel en la matière, n' ayant recu que des compliments de la part des goûteurs, qui sont bien evidement de fin specialistes!( je sais ,je suis devenu hyper modeste depuis que je suis ici...). Ensuite, nous nous sommes poser devant la boite à images pour la cérémonie d' ouverture de la Coupe d' Afrique des nations que se déroule au Ghana. Spectacle tout en couleur et en danse ,très simple et festif (a l' inverse de la cérémonie d' ouverture de la coupe du monde de rugby, incompréhensible et chiante...).
Après cela, nous avons regarder le match ( faudrai être con pour se taper la cérémonie d' ouverture sans regarder le match qui suit) pendant que les femmes allaient faire le marché ( african style!) Pour nous préparer un très bon repas composé de salades, tomate,oignons(nostalgie du kebab...), frites et alloco. Après cela, retour a l' Iota dans un sotrama(pas cher et bien pratique ma fois...) pour le repos bien mérité après une journée de glande totale. Vivement la prochaine!

mercredi 16 janvier 2008

Percussion


Nous ne pouvons pas séjourner en afrique sans apprendre la percussion ou la danse.
En fouillant sur le web j'ai réussie à trouver un prof de djembé et de danse africaine. Il s'appelle Juvé, ivoirien artiste danseur et percussionniste. Il fait des tournées un peu partout, il est déjà venu jouer à Toulouse et à la MC2 de Grenoble en 2006. Rendez vous pris à l'Iota, nous sommes partis ensemble de l'autre côté du fleuve pour acheter l'instrument. Pour nous déplacer nous avons tester le SOTRAMA (SOciété de TRAnsport MAlienne) Ce sont des vans de couleur verte. Évidemment il faut attendre le remplissage des 20 places pour pouvoir partir. Nous avons attendu 1/2 heure à 18 donc déjà bien serré, une fois partie je comptais déjà 2 litres de sueur en moins! Bien entendue dans les 20 places, les enfants ne sont pas comptés, nous étions donc 23!!! Bonne ambiance, tout le monde discute, on rigole, c'est sympa...
Arrivée au point de rendez vous avec Bufalo (le vendeur de djembé), nous avons du l'attendre, il est arrivé 1/2h après mais avec les mains vide! Quelqu'un d'autre ramènera les djembé plus tard...En attendant je me suis trouvée embarquée pour assister à un cour de danse pendant toute l'après-midi. Accompagnés de 6 djembés les danseur ont évolué sur des rythmes endiablés. C'était magnifique, j'en ai eut plein les yeux et les oreilles!
Ensuite j'ai réussie à récupérer les deux djembés et je suis rentrée en taxi car le sotrama avec deux djembés c'est du suicide!!!Bon pour les cours de danse, je vais attendre un peu, par contre nous commencerons par une heure de cour de djembé vendredi.
En attendant nous sommes convié demain soir à une soirée au lycée français ou Juvé et toute sa troupe vont donner une représentation.