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mardi 10 juin 2008

Formation TKL (Technicien-Lunetier )

Le 15 mars dernier, l'atelier avait accueilli deux stagiaires pour une formation TKL (Technicien-Lunetier ) de trois mois. Un togolais ainsi qu'un burkinabais ont donc partagé notre travail quotidien durant cette période.
Avec Maxime, nous étions chargé de les former. Nous avons décidé de leur donner un cours théorique chacun par semaine, et chaque matin nous faisions des travaux pratique. Ah, enfin de l'autre côté de la barrière, ça fait plaisir d'être prof !
Hélas, nous avons vite déchanté ! En effet nous nous sommes aperçut que le métier d'enseignant ne s'improvisait pas. Nous devions établir un programme de formation qui soit réalisable en 3 mois. Ce fut la première difficulté : prendre le programme du BTS ( d'une durée de 2 ans ) et le condenser pour une formation de 3 mois. C'était un peu la prise de tête ! Mais on s'en est sortie.
Après cette epreuve, il nous fallait préparer les cours. En fait, ça prend vraiment beaucoup de temps pour préparer un cours. Je mettais facilement 4h pour préparer un cours de 2h ! Ça c'était la 2° difficulté. Mais au moins ça nous a occupé, plus le temps de s'ennuyer !
La 3° difficulté fut le premier cours. Un peu (beaucoup) de stress... Vous devez savoir que nos deux stagiaires ne sont plus des enfants, et oui, le burkinabais a 28 ans et le togolais en a 38. Et moi du haut de mes 23 ans je devais leur enseigner le métier d'opticien !
Finalement tout c'est bien passé. J'ai pris un réel plaisir à préparer les cours et à les expliquer. Du coup, j'ai postulé pour un poste d'enseignant à l'ISO de Lyon (un BTS Opticien-Lunetier)

samedi 24 mai 2008

mea culpa et explication

Je souhaite revenir sur les évènements de cette semaine concernant notre blog. Je tiens tout d'abord à présenter mes excuses pour avoir involontairement blesser certains étudiants du village en diffusant des infos et photos les concernant. Nous ne pensions pas agir en mal, nous avons été naïf et cela en raison de la différence culturelle qui existe entre l'Afrique et l'Europe et encore une fois nous ne voulions blesser personne. Nous avons donc comme vous avez pus le voir retirés les articles et photos afin de respecter les volontés de chacun.

samedi 12 avril 2008

syndicat des profesionnels de santé VS syndicat hotêlerie

Hier matin, alors que j etais entrain d' exercer ma chere profession, Macassa me demande, l air de rien, quel est mon nom...( Ici tous le monde me connait uniqement par mon prenom ou alors mon surnom "leader maximo",ca en jète non?) je lui donne sans reflechir ( mon activité favorite la non reflexion...) et celui ci le note sur un papier. Etant tous de même par nature curieux, je lui demande de quoi il sagit et il me repond trés simplement qu' il vien de m' inscrire pour le match de foot de cet apres midi! heu........comment dirai je, ca fait longtemps que je n' ai pas jouer a ce sport et la temperature en ce moment me laisse suposer que ca ne risque pas de me rendre plus performant mais j accepte quand même le chalenge . Le rendez-vous est fixé a 16h , nous arivons donc sur place et là je decouvre qu il sagit d' un evenement tous de même assez important puisqu'il y a un peu de publique( bon ok, c est pas le stade de France mais quand même...), la Télé est présente aussi et un reprensentant du ministere des sports vient officielement donner le coup d' envois. la pression monte un peu mais ca va allez, aprés tous j ai quand meme été formé au mythique club de l'AJA! Histoire d' en rajouter, on aprend qu' on etait sencé arriver vers 15 heures et que le match doit commencer tous de suite c' est a dire pas d ' échaufement! Nous organisons donc la configuration de l' équipe un peu a l arrache, pour moi ce sera arriere gauche, poste que je tenais deja dans ma jeunesse, ca me rapelera des souvenirs.
Le match debute et la je peu constater a mon grand soulagement que le niveau general n'est pas trop élevé même si phisiquement je recent quelques faiblesses. Par contre certains de nos adversaires ne sont pas là pour rire et commence un peu a gueuler contre l arbitre ou a pratiquer des tacles assez virulents mais bon, rien de bien mechant quand même , l' ambiance est plutôt bonne enfant. Je recent quand même petit a petit les 45° qui viennent s abbatre sur mon pauvre petit crâne mais je tien le coup et j essaye d' être le plus efficasse possible tout en concervant mon energie. Notre goal nous régale de quelques sorties plus qu' hazardeuses , ce qui lui vaudra les moqueries du publique( on se serai crut a un spectable de bigard a certain moments..) La première mi-temps se termine sous le score de 0-0, le temps s' hydrater genereusement et s' est repartit...enfin pas pour moi , la fatigue et la chaleur ayant raison de moi je laisse ma place bien volontié. Je passe donc la 2é mi- temp sur le banc à récuperer mon energie et a suporter mes nouveaux coequipiers. Trés rapidement notre équipe marque, c est le soulagement, il ne reste plus qu' a tenir mais un deuxieme but 5 minutes plus tard et la nete superiorité dans la possesion de balle nous rassure encore plus. Ajouter a cela un arbitre assez strict ( un adversaire s'est pris un carton rouge parce qu'il avait frapés aprés un hor jeu siflé, un peu execif comme sanction quand même...) eu une démotivation de nos adversaires en fin de match, vous comprendrez que l issut du match ne pouvait être qu en notre faveur. Le resultat en restera là malgrés quelques tentatives de nos attaquants ( une belle bicyctette de macassa qui passe pas loin du poteau droit). Nous voila dons qualifié pour le prochain tour, nos futures adversaires: le syndicat des banques, ca va saigner moi je vous le dit!

mardi 8 avril 2008

Contente de travailler dans un atelier plus respirable !!!

Lundi matin nous allons travailler avec joie. Nous avons plus d'espace dans le magasin et dans nos vestiaires. C'est plus agréable pour travailler. Les jardiniers sont également venue pour nettoyer l'entrée de l'atelier envahit par des plantes fanées. Bon ils ont tout arraché. Maintenant se serait bien de replanter un peu de gazon ou quelques plantes, mais pour cela, il faut d'abord faire un devis, le faire accepter par le Pr Diallo et le mettre en exécution, ça va prendre à peu près deux mois!!!
Nous commençons à trier le matériel hors d'usage. Je m'aperçoit que la raineuse ne fonctionne plus, il faut la changer. C'est une raineuse semi-automatique (coût environ : 2000€) quand je travaillais à Voiron je n'avais même pas cette technologie de machine ! C'est un luxe, et elle est cassée ! 3 mm de poussières de verres la recouvrait totalement. Après l'avoir démontée et nettoyé, nous nous sommes aperçut qu'elle fonctionnait très bien. Il faut juste changer le disque de meulette. L'entretient des machines est inexistant ici. Ce n'est pas facile de leur donner pour habitude de nettoyer le matériel tous les soirs. Je leur ai donné le prix du matériel qu'ils utilisent afin qu'ils se rendent compte de l'importance de le conserver en bon état de fonctionnement le plus longtemps possible. Mais est ce vraiment utile ? Quand nous serons partis, l'atelier restera t'il organisé ?
Pour tester les autres machines le plombier doit d'abord réparer les tuyaux d'évacuation d'eau, au bout de 15 jours, il n'a toujours rien réparé ! Patience, nous avons attendue deux mois la commande tournevis, mais nous l'avons eut !

dimanche 6 avril 2008

Retour à l'atelier

Cela faisait déjà 2 mois que Max travaillait à l'atelier et moi en consultation. Nous avons donc changé début avril. Le retour à l'atelier se faisait attendre ! En plus des brochettes de foies grillés du midi, Abdoullay nous apporte des galettes (genre pancakes) avec du miel (un mélange de miel de karité et de baobab, excellent), servie avec du thé ou du café, au choix. Forcément ça donne envie de travailler à l'atelier ! Vous avez peut être l'impression qu'on ne fait pas grand chose à l'atelier à part manger, mais c'est faux ; je vous assure que ces pauses déjeuner ne compromettent en rien notre acharnement au travail !

Ce mois -ci je vais surtout tenter de réorganiser un peu l'atelier. En effet au mois de janvier, j'avais surtout observé le fonctionnement de ce service, maintenant, je vais essayer d'agir.
Pour commencer, nous nous sommes transformés en déménageurs. Je crois que depuis 2004 personnes n'avait trié quoi que se soit ! Pour ce faire, nous avons décidé de venir le samedi matin, l'atelier étant fermé, nous ne serons pas dérangé par les clients. Quelle fut ma surprise lorsque entrant dans l'atelier le samedi matin j'aperçois trois clients ! Mais qui leur a dit de venir ??? C'est pas grave, je crois qu'on ne s'est pas trop compris !!! Après leur avoir livré leur lunettes, nous avons enfin pu commencer le déménagement. Dans l'atelier, nous avons mis de côté toutes les machines ne fonctionnant pas, la prochaine étape sera de les tester une par une pour détecter la cause de la panne et savoir si on peut les réparer ou si on doit les jeter ! Ensuite nous avons aménagé un coin vestiaire, ou l'on pourra prendre les déjeuners. Nous avons vidé une armoire entière (une grosse armoire!) de papier, verres cassés, montures irrécupérables, de tout et surtout de n'importe quoi ! Direction : poubelles ! Ça libère beaucoup d'espace. Nous avons quand même mis 3h pour faire tout ça ! Nous avons aménagé un « vestibule » entre l'espace « magasin » et l'atelier. Nous avons mis une étagère pour séparer les péniches en attentes de montages, des péniches en attente d'être livrées. En effet c'est plus simple de chercher les lunettes d'un clients quand on sait ou elles doivent être ! Et nous avons installé l'armoire servant de stock de verres. Le stock de montures va également déménager dans cette armoire. Les montages des clients passent donc par cet espace avant le montage ( en attente des verres) et après le montage (en attente d'être livrés ). Bon il ne reste plus que l'espace « magasin » à s'occuper. Ici les choses se compliquent. D'abord, il faut faire un devis pour aménager un présentoir de montures. Le magasin est un peu la pièce « personnelle » de Diallo. Il a son frigo, son grand bureau, son fauteuil de ministre. Et il ne veut rien changer de tout ça, puis en fait il a rendez-vous dans une agence de voyage, il veut trier ses affaires plus tard. Il est 13h, je lui dit que si on s'y met tout de suite, dans une heure on a fini, ça lui évitera de revenir dans l'après-midi. Mais non, il invente plusieurs excuses. J'ouvre un tiroir de son bureau et je trouve plein de montures, c'est bizarre, il n'y en avait plus sur les étagères ! Je comprend pourquoi il ne veut pas qu'on range ensemble ! Bon je ne veux pas rentrer dans ces histoires, je le laisse faire, en espérant que lundi matin il aura bien tout trié.

mercredi 16 janvier 2008

Organisation de l'atelier

Petit à petit j'essaie de réorganiser l'atelier.
Après avoir trié et rangé les calibres je me suis occupée des montures. Elles étaient toutes "rangées" dans un carton!!! Maintenant un modèle de chaque est exposé sur une étagère et le stock est trié dans des tiroirs juste en dessous. Désormais lorsqu'un client entre dans l'atelier il peut choisir LA monture qui lui convient, ensuite nous plaçons dans la péniche la monture prise dans le stock afin de toujours laisser un modèle en exposition.Nous avons 10 modèles pour femmes, 6 pour hommes, 3 enfants, 4 nylors et 4 plastiques. Et tout les calibres sont déjà taillés! Diallo et Abdoulay se sont investit dans cette réorganisation, à ma grande surprise depuis une semaine tout fonctionne à merveille. L'ambiance est bonne, café tout les matins, nous avons mis un poste afin de travailler en musique, et tout les midi nous mangeons le traditionnel foie grillé ou la tête de mouton.Demain nous commencerons à remplir une fiche atelier par client afin de garder une trace sur les montures et les verres vendues. Ainsi nous pourront même faire des statistiques, ce qui faciliterai la commande annuel de montures et de verres. Il reste également à ranger tout le bureau de Diallo, mais ça je ne peux pas le faire à sa place!


mardi 8 janvier 2008

Une matinée à l'atelier

Aujourd'hui il y avait une coupure d'eau à l'atelier du coup on ne pouvait pas faire de montages. Alors j'ai noté le n° de la monture sur chaque calibre que je faisais et je les ai rangé sur un tableau. Pour les calibres déjà faits je les ai rangés par forme et par taille. Il y a une centaine de calibres, ça prend du temps. Prochain objectif, je sais pas....

lundi 7 janvier 2008

L'atelier

Depuis une semaine nous avons changé de poste avec Max. Il est maintenant aux consultations et je suis à l'atelier. Je me repose! Pas besoin de venir à 7h30 le matin, c'est fermé! Généralement l'atelier ouvre après 8h30! Et maintenant je peux manger à partir de midi, plus besoin d'attendre 14h que les consultations soient finies! C'est un peu les vacances... Quelques fois il faut attendre une heure pour que Diallo (le responsable de l'atelier) récupère des autocollants pour faire les montages. Cela fait deux mois qu'il aurai du en commandé mais il ne l'a pas fait, on se demande pourquoi!!! Bon la suite du message est plus adressée à nos amis opticiens... Le client rentre directement dans l'atelier, il n'y a pas vraiment de "magasin". Les montures sont dans des cartons et elles ne sont pas manipulées avec des pincettes! Parfois le client choisit une monture légèrement abimée (genre l'accroche du verre est cassée) et bien Diallo change la monture sans demander l'avis du client. Donc le client paye une monture qu'il a choisie et des fois il repart avec une autre monture qu'il n'a pas choisie!!! C'est la surprise :-) Il n'y a pas de fiche atelier, donc quand la péniche est en attente de verres on ne sait pas si ce sera du minéral ou de l'organique, en gros le client ne choisit pas le type de verres! Et parfois on doit effectuer un montage nylor sur du minéral et pour compliquer un peu les choses le verre est trop fin!!!J'ai vue qu'il existait un modèle de fiche atelier mais ils ne voient pas l'utilité de s'en servir. Je ne sais pas comment améliorer ça du coup, le faire à leur place n'arrangerai rien car une fois partie ils ne continueront pas à le faire. Les mesures ne sont pas toujours prises, donc pour centrer les verres ce n'est pas facile!Pour le moment, je n'ai fait qu'observer comment ça se passait et j'ai écris un rapport pour améliorer le service de l'atelier. Puis bien sûr quelques montages, un peu à l'ancienne, merci à notre école de nous avoir appris à meuler à la main!!! Et oui, la machine est tombée en panne, maintenant elle meule le verre en côte +2mm et elle ne fait pas les biseaux. J'ai fait les premiers montages en 1h, et en une semaine le coup de main revient, je ne met plus qu'1/2h!!!

mardi 1 janvier 2008

Bonne année!

Bonne année à tous! Nous avons vécu notre premier jour de l'an loin de chez nous, entourés de nos amis étudiants du Mali à l'IOTA même. Ce fût aussi la dernière soirée de matthieu à Bamako donc il y avait beaucoup de chose a fêter! Les femmes ont donc mis les petits plats dans les grands (et oui, c'est comme ça ici, les femmes cuisinent pendant que les hommes... font la sieste!) pour préparer un repas digne de ce nom. Au menu: mouton, aloco, pomme de terre, poisson frit ( du capitaine bien évidemment et un autre non identifié) tout cela accompagné de riz préparé avec des épices et d'autres ingrédients fort goutus. Il faut savoir que la soirée a commencé a 22H, ce qui laissait peut de temps à lenj pour manger, boire et dire au revoir à tout le monde sachant qu'il devait être a l aéroport, situé à une bonne demi heure de l' IOTA, vers 23H! il a donc due manger tout seul comme un pauvre petit mais j'ai eu pitié de lui et je l'ai accompagné (j'avais bien faim aussi, ça aide...). Après quelques verres de cocktail (à base de bananes, orange, citron, papaye et rhum) et quelques rhums flambés, lenj a entamé ça tourné de "au revoir" façon séquence émotion et nous sommes partis directement a l' aéroport accompagné par notre ami Seykou. Nous avons pu découvrir par la même occasion l'ambiance bouillante des rue de Bamako, beaucoup de monde, beaucoup de pétard et de fusée, la fête quoi!

Après avoir déposé lenj à l aéroport, Seykou nous a emmené dans sa famille et nous avons vécu un moment privilégié en plein coeur de Bamako où nous avons été acceullis comme des amis (on commence a être habitué ici) et nous avons partagé un repas délicieux et écouté les voeux du président ATT, un souvenir gravé a jamais dans nos petites têtes. Ce fût aussi l'occasion pour lui de nous présenter son petit bébé qui a trouvé une nouvelle Maman en la personne de Céline! Ensuite retour difficile a l'IOTA etant donné le trafic plus que chargé dans les rues (on se serait cru sur les champs élysée, en plus coloré bien sur...) et nous avons terminé la soirée en dansant sur les rythmes du desormais célèbre coupé-décalé. Ce fut vraiment une très bonne soirée, très originale et remplie d'imprévus excellents! L'année ne pouvait pas mieux commencer.

jeudi 13 décembre 2007

Opening Eyes, Opening Smiles

Le sourire des enfants, quel magnifique remerciement. La semaine a été fatiguante, stressante. Nous ne pensions pas avoir autant de responsabilités (l'organisation du dépistage reposait sur nos épaules!) Mais le résultat est tellement fort, voir ces enfants si heureux...
Cet événement existe également en France depuis 3 ans, je crois que nous y re-participerons avec plaisir.
Le dépistage sur ces personnes fut très intéressant.
Pour prendre les acuités visuelles des enfants nous avons utilisé des échelles d'acuité avec des symboles : carré, rond, pomme, maison. Un bénévole devait montrer les symboles un à un et une autre personne devait demander au sportif ce qu'il voyait. Certain répondait un cube ou un bloc ou un soleil.... tout dépendait de son imagination. Afin d'obtenir les résultats les plus juste possible nous devions construire une bonne communication entre nous, et ce n'était pas facile!



Il fallait également leur expliquer ce que nous faisions, par exemple pour prendre la pression intra oculaire nous avons
utilisé un tonomètre à air (un appareil qui envoie un jet d'air dans l'oeil pour mesurer la pression).
Nous devions prévenir l'handicapé que de l'air allé être mis dans son oeil sans quoi il aurait pu paniquer, nous faisions donc un premier test sur sa main pour qu'ils comprennent puis ensuite nous prenions la mesure.
Cette journée fut donc épuisante mais très enrichissante, nous n'avons hélas pas pu regarder les épreuves sportives mais heureusement nous avions Matthieu notre grand reporteur, il a pris pleins de photos.

dimanche 9 décembre 2007

week end "opening eyes" au stade Modibo keita

Ce week end nous avons partcipés au jeux special olympics qui se tenaient dans le mythique stade Modibo keita situé a quelques minutes de l' IOTA. Cet evenement repose sur le projet "opening eyes" et consiste a realiser des depistages visuels sur des athletes handicapés mentaux . Il a été mis en place par Amassagou qui avait deja participé a une session opening eyes et souhaitait donc metre en place le meme type d' evenenment au Mali. Nous l' avons assistés et notre mission etait dans un premier temps de rassembler le maximum de volontaires benevoles a l' IOTA parmis les etudiants, ophtalmos, infirmiers et meme des personnes n ayant pas de competences particulieres dans l' optique. Nous avons au final reussi a mobiliser environs 70 personnes souhaitants participer a cet évènenement, ce qui ne fus pas si simple que ca etant donné la lenteur d ' execution de certaines personnes, nous avons dut batailler ferme pour avoir les reponses a temps mais comme dit leo, CCA! ( cf blood diamond).
Ensuite, nous avons été chargés de classer ses personnes par rapport a leurs compétences mais aussi de trier les verres et les montures envoyés par des fournisseurs a cet occasion, ce qui fut long et fastidieu mais l effort en valait la peine. Le week end a commencé le vendredi apres midi ou nous avons eté au stade pour ammenager les locaux et instaler tout le materiels. Nous avons fait face a nos premieres difficultés etant donné le peu d ' espace qui etait mis a notre disposition et le manque de materiels. Nous avons quand meme reussi a organiser les choses mais nous nous sommes rendu compte de certains oublis que nous alions devoir combler dans la soirée...a l arrache quoi! Le soir nous avons été diner avec Jean Paul Roosen dans un restaurant TEX MEX( et oui, meme a Bamako!),cela aprés un trajet assez poilant dans un taxi conduit par quelqu' un qui voulait parler mais n avait rien a dire, le raconter par ecrit serai moin drole donc je m abstiendrai. Nous en avons profité pour discuter du deroulement de la journée et résoudre les derniers problemes. Nous savions que la journée allait être longue et éprouvante mais nous n'etions pas au bout de nos peines.
Le samedi, nous nous reveillons a 6H00 ( du matin, mon rythme de vie durant les derniers mois m' oblige a le preciser...) afin d ' être au stade a 7H00 pour la mise en place finale des operations( ca fais tres militaire je sai mais j ai pas trouver mieux...). La journée commencais par un défilé autour du stade de l' ensemble des athlètes ainssi que des bénévolles, précédés par une fanfare militaire qui a eu quelques soucis pour venir au stade ( le bus est comme qui dirai tombé en panne... d' essence! CCA!). ensuite, les examens et dépistages ont commencés et trés rapidement des mini bouchons se sont formés. Celine etait chargé de coordonner les differents bénevoles dans la salle et moi j ' etais au bout de la chaine pour realiser les lunettes pour ceux qui en avaient besoin et delivrer des lunettes de soleil pour les autres. Durant la premiere heure ce fut tres calme pour moi (et trés speed pour celine) etant donné le temps que les personnes mettaient pour faire les differents examens ( acuité VL VP, stereoscopie et vision des couleurs, pression occulaire ,autorefraction, réfraction et décision finale...).Mais trés vite je me suis retrouvé avec 10 personnes face a moi et cela jusqu 'a la fin! heureusement j'etait asisté du frère d' Amassagou ainssi que de l' ancien responsable de l iota qui etait venu specialement pour opening eyes.
Dans l' ensemble la journée s est bien deroulée mais nous avons eu a faire face a de nombreuses difficultés comme le probleme de la commmunication ( c est deja dur de parler en bambara mais avec des handicapés mentaux cela releve de l ' explois...) et il falais aussi faire comprendre aux gens que seul les athlètes handicapés pouvaient bénéficier du dépistage et cela a été parfois trés compliqué. Cet aprés midi nous avons fais le debrifing avec Amassagou et Jean Paul Roosen: 39 lunettes de corections et 68 solaires ont été délivrées ,ce qui est une bonne moyenne étant donné qu il y avait 170 participants et que tous n' ont pas pus ou voulu être examinés.
Ce fut une experience trés enrichissante et si il y a bien un constat évident c est qu' il est beaucoup plus agrable de donner des lunettes a des personnes qui en on vraiment besoin que de les vendre a des vielles rombieres qui ne les portent que parceque ca se mari bien avec leurs tailleur!

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mercredi 21 novembre 2007

les consultations

J'ai commencé les premières consultations lundi. Amassagou a pris en charge 3 patients et après il m'a laissé me débrouiller. Les seuls consultations que j'avais faites auparavant étaient sur mes camarades de classe en TP, et la plus part ne portaient même pas de lunettes! J'avais donc la pression. Mais finalement on se débrouille. Il faut savoir que l'on ne peut pas toujours parfaitement corriger les patients. On ne peut pas trouver tous les verres à Bamako. Il y a certains verres qui demandent un investissement trop important pour le patient. Au lieu de prescrire la correction parfaite où les verres seraient trop onéreux pour le patient, on prescrit moins fort de tel façon que sa vue soit quand même améliorée et qu'il puisse s'acheter des lunettes.
Pour la plupart des patients âgé de moins de 30 ans c'est leur première visite chez un optométriste, ils n'ont jamais porté de lunettes. Du coup, leur vision atteint une limite que l'on ne pourra pas levé dans l'immédiat. Par exemple une personne ayant toujours eut 3/10°, il sera difficile de la corriger immédiatement à 10/10, son acuité sera bloqué à 7/10 (elle a développé une amblyopie) il faudra attendre un temps d'adaptation, lui prescrire ses lunettes et un an plus tard on pourra faire augmenter son acuité.( ceci est juste un exemple )
J'ai vue aussi beaucoup de patient atteint de pathologie à qui on ne peut pas redonner une vision parfaite. Ce n'est pas facile d'expliquer à quelqu'un qu'il ne pourra jamais retrouver ses yeux de 20 ans et qu'il ne pourra plus lire le journal comme avant.
Les patients sont très agréable, lorsque le temps nous le permet nous discutons facilement du Mali et de la France.
J'apprends également à dépister et à prendre en charge diverses pathologies encore inconnue pour moi. Je vais donc m'enrichir énormément tant au niveau social que médical.
Nous sommes sur le point d'ouvrir un 2°box d'optométrie avec le minimum de matériel qui servira à la formation des ophtalmologistes. Ils pratiquerons dans des dispensaires où le matériel n'est pas forcément optimum. Cela permettrait également de traiter plus de patients.

jeudi 15 novembre 2007

premier jour à l'IOTA : mercredi 14 novembre

Amassagou nous a laissé dormir autant que nous voulions. La première nuit a quand même était courte, nous devons nous habituer à la chaleur (heureusement qu'on est en hiver!) et au bruit. Le soleil se lève toute l'année entre 5h et 6h et il se couche entre 18h et 19H. Les bamakois profitent de la "fraîcheur" matinal pour se lever tôt et partir travailler. Dès 7 heure les rue ressemblent à des fourmilières. Nous sommes situés à 300m du centre ville et juste à côté du marché qui regorge de couleurs.
Nous avons visité l'IOTA, cet institut est constitué de 3 pôles : recherche, formation et consultation. Chaque personne que nous rencontrions nous demandaient si nous étions bien arrivé. Ici à longueur de journée on se dit "Bonjour comment vas tu?" Saluer les gens est très important au Mali. Il est très impoli de demander quelque chose à quelqu'un avant de dire bonjour ou de s'enquérir de la santé de son interlocuteur, voire même de celle de sa famille.
80 à 90% des Maliens sont musulmans. La plupart effectue leur 5 prières par jour. Néanmoins c'est un pays libre et nous avons rencontré des médecins qui nous demandaient si nous avions ramené du vin de France.
Nous avons était très bien accueilli.
Les rues principales sont bitumées, la circulation est difficile, c'est un peu l'anarchie mais nous n'avons pas encore vue d'accident, ce système à l'air de fonctionner.