Nous avons fêté notre premier noël loin de notre famille. On ne pensait pas que ça allait nous manquer...
JOYEUX NOËL A TOUS
Pour l'occasion nous avons été dans un restaurant français. Quelques boules de noël décoraient la salle Au menu de Max et moi : lapin sauce aux pruneaux accompagné de gratin dauphinois et de tomates provençales avec une petite carafe de rouge.
Pour Matthieu le menu se composait d'une entrecôte sauce roquefort ainsi que d'une petite castel. En dessert Max s'est régalé d'un chocolat liégeois, Mat de sorbets citron et fraise et moi d'une glace à la pistache, ça fait du bien de manger comme à la maison. On a bien mangé, un peu bu et nous avions la peau du ventre bien tendue!
Le père noël connait Bamako, dans les petits souliers de Max il y avait un pot de nutella, un bleu de savoye dans ceux de Mat et une tablette de chocolat pour moi!!! Hélas, ces présents n'ont pas fait long feu avec des gourmands de notre espèce...
Le lendemain Amassagou est venu nous chercher pour aller à la messe de noël au temple protestant, la messe était présentée en Bambara et en français, accompagnée des deux chorales. Nous avons compris comment bien prier : la tête baissée, les yeux fermés, on bouge plus et on essaie de pas ronfler...
Puis nous sommes allés chez lui. Sur la route sa femme me laisse leur enfant de 6 mois Paul et pour me porter bonheur pour la nouvelle année qui va commencer, il me fait pipi dessus, sans couche je l'ai senti tout de suite :)
Nous avons passé la journée à manger (couscous, porc grillé, pastèque) à boire (jus de fruit,
bavaria, guiness) et à discuter sur sa terrasse avec bien entendu le traditionnel thé malien pour accompagner. Finalement c'est un peu comme en france, gros repas qui dure toute la journée. Par contre pour les cadeaux, ils perpétuent la vrai tradition c'est à dire qu'il n'y a que les parents qui offrent des cadeaux aux enfants. C'est une bonne idée pour passer un noël moins stressant puis comme ça on est obligé de rester à la maison pour que le père noël arrive et il n'y a pas de confusion avec le père noël du cousin celui des grand-parents, celui du frère.... C'est vrai, en france les enfants ne s'y retrouvent pas!
J'espère que vous avez également passé de joyeuses fêtes de fin d'année. et que le père noël ne vous a pas oublié.
jeudi 27 décembre 2007
Noël chez Amassagou
mercredi 26 décembre 2007
Sélingue
| Dimanche Magassa, l'assistant optométriste, nous a fait découvrir Sélingue. Situé à 150km au sud de Bamako, c'est un petit village au bord d'un lac artificiel. Les juifs ont construit un barrage et une centrale hydroélectrique qui alimente en électricité Bamako. Après avoir été se balader vers le barrage nous nous sommes posés dans un village de vacances fort sympathique. Bien sûr il n'y avait que des toubabs. Nous avons joué au carte, pris du bon temps. On avait l'impression d'être à la mer car une brume dense couvrait le paysage et on ne pouvait pas voire l'autre côté du lac. Un dimanche tranquille au bord de l'eau, la prochaine fois on prendra le maillot de bain :) |
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Concert
Samedi soir nous avons été voir Tiken Jah Fakoly au stade Modibo Keita. Nous avons compris pourquoi la place était à 2 000Fcfa alors qu'au palais des congrès elle était à 10 000Fcfa. En effet au palais des congrès on paie notre sécurité! Dans les gradins le public lançait des pétards un peu partout (et même SUR le public), quelques uns sont tombés très près de nous et nous avons eu les tympans bien explosé!!! Ils jetaient également des bouteilles vides. Pourtant il y avait beaucoup de flics et de militaires mais ils étaient là pour la sécurité de Tiken Jah, pas pour la notre! Beaucoup de contrôle également à l'entrée, on avait pas le droit de rentrer avec des bouteilles en plastique mais on pouvait en acheter dans le stade :) Nous avons eu plus de peur que de mal, l'ambiance était très bonne malgré les pétards. Les Maliens aiment beaucoup Tiken Jah, et c'est réciproque car il a joué pendant 2h. Le son n'était pas terrible mais on s'en est contenté. Nous avons passé une bonne soirée et c'est le principal!
samedi 22 décembre 2007
soirée chorale au CCF
a réalisé une prestation accompagné de ses 9 musiciens, tous joueurs de kora et nous avons pus découvrir la richesse de cet instrument et le genie de Diabaté qui communique sont plaisir de jouer. Ce fus réellement un vrai plaisir d' écouter ses mélodies dans l enceinte du théâtre et il fut rejoint par la suite par l ensemble de la chorale, ce qui représentait au final une cinquantaine de personne sur la scène, très impressionnant!Nous avons passé une très bonne soirée , le seul petit hic fut la rencontre sur le trajet retour d'un alcoolique cocaïnomane qui n' a cessé de nous menacé si nous ne lui donnions pas d' argent mais vu son état, il suffisait de le pousser en arrière pour qu' il tombe et ne se relève plus!(Falait bien que ca arrive un jour, les gens sont trop gentil ici on commencait a ce lasser! ) .Nous avons donc pris rapidement un taxi pour eviter les histoires et somme rentré gentille ment a L' IOTA dans un taxi sans phare( assez flippant la nuit quand meme...). Ce soir nous allons voir le grand Tiken jah fakoly au stade Modibo Keita, ça risque de donner!
vendredi 21 décembre 2007
tabasky
tabasky c' est fini, en voila un bref résumé. J avais rédigé un petit article mais encore une fois j ai dégainé trop tard...va vraiment falloir qu' on s' organise un peut!
Tabaski
Tabaski, la grande fête musulmane, plus connue sous le nom d'Aïd el Kebir. Elle a lieu le 10 du dernier mois du calendrier musulmans. Cette année c'est tombée le Jeudi 20 Décembre. Les musulmans doivent sacrifier un mouton en commémoration au moment où Abraham se prépara à sacrifier son fils sous l'ordre de Dieu. L'histoire ne finit pas mal, Dieu substitua l'enfant par un bélier. Un livre raconte très bien cette histoire : "Sarah" de Marek HALTER, je vous le conseille.
Selon la tradition le mouton doit être égorgé juste après la prière à la mecque. Ensuite il doit être partagé avec la famille, les amis et les pauvres.
15 jours avant la fête le prix du mouton augmente considérablement, les tailleurs sont débordés, les familles achètent des habits neufs pour l'occasion. Le marché grouille de monde, toute la ville est dans la rue, les embouteillages bloquent le centre de Bamako.
Pour l'occasion Seydou nous a invité à passer ce moment chez lui. Il habite à la périphérie de Bamako, dans un quartier résidentiel calme, très agréable. Amassagou est venu nous chercher à 9h30 à l'IOTA, (pour une fois ponctuel!) Et quand nous sommes arrivés, le mouton était déjà tué. Le sang avait coulé... Nous avons suivi avec intérêt le dépeçage et la découpe du mouton. (Prochainement dans les studios de Max).
Puis nous nous sommes lavés les mains pour partager ce repas. Tous les maliens se lavent les mains avant et après le repas. Nous devrions prendre exemple! La femme de Seydou a commencé par cuisiner le foie, parfaitement assaisonné, un régal. Le plat au centre de la table nous mangeons avec la main droite (la main gauche servant à aller aux toilettes).
Ensuite elle nous a apporté des côtes de moutons braisés succulentes puis pour finir un plat de mouton en sauce accompagné de riz. J'ai goûté les tripes de mouton, un délice!
La journée s'est poursuivit par la confection et le partage du thé. (Nous n'avions plus de batterie pour filmer cette préparation délicate, ce sera pour un prochain article). Seydou a rajouté de la menthe et du sucre vanillé à la préparation, c'est très bon. Le thé malien est très amer, traditionnellement on en boit 3 verres : le premier est très amer, le 2° un peu moins et le troisième sirupeux.
Des enfants sont passés tout au long de la journée pour souhaiter bonne année et demander des étrennes en échange. La famille rend également visite pour demander pardon des fautes commises durant l'année et pour donner ses bénédictions.
Puis nous avons écouté de la musique, discuté, joué aux foot avec les fils de Seydou : Mamadou et Moussa. Mamadou nous a également fait une démonstration de coupé-décalé :-)
La journée s'est bien passé, la famille Bakayoko s'est mis sur son 31 pour passer la soirée en famille. Seydou nous a ramené à l'IOTA. Les rues étaient noires de monde, ou plutôt très colorées, les familles étaient vêtues de leurs plus beaux atours, boubous colorés dans toutes les voitures, sur toutes les motos, bus archi-plein. Un vrai plaisir pour les yeux!
jeudi 20 décembre 2007
balade a Siby
encore une réalisation signé max sur notre petite expédition dans le petit village de Siby a 45 km de Bamako. Désolé pour la redondance des sujets mais avec celine qui écrit un article a la minute c' est pas évident de pouvoir réagir a temps!
mercredi 19 décembre 2007
Siby
A la maison des jeunes ainsi qu'au CCF nous avons rencontré des personnes qui voulaient nous faire visiter Siby leur ville d'origine. Ils ont été très insistant, un peu louche d'ailleurs, c'est pourquoi nous n'avons pas voulu y aller avec eux (nous avons été fidèle à la réputation des français d'être méfiant!). Ils nous ont quand même bien donné envie d'aller visiter, ils nous parlaient de cascades, des monts madingues...De quoi rêver! Nous avons donc décidé d'y aller.
Départ prévue à 8h le dimanche matin, le temps de réveiller Max et nous sommes partis à 9h pour la gare de djikoroni para afin de prendre le bus vert. Bien sûr le bus ne part pas avant d'être complet (comme les taxis brousse du pays Dogon!) et bien sûr quand nous sommes arrivés un bus venait d'être complet (il a quand même mis une heure pour partir) et nous devions donc attendre le remplissage du prochain.
de En vous passant les détails nous sommes partis à 11h20! Une heure de trajet à 22 dans un mini-bus, ça réchauffe et on est heureux de descendre! Quoi que...
peine descendu un guide Siby nous saute dessus, nous emmène au syndicat du tourisme où nous devons sortir notre portefeuille : taxe du village à payer alors que nous n'allons même pas le visiter, obligation de prendre un guide pour aller se balader. Nous pensions voire des cascades mais en fait elles sont à 17km et nous devons louer une voiture pour y aller. Finalement nous irons visiter la grande grotte à 4km dans le mont Madingues (ce n'est pas la même montagnes qu'à Grenoble!) avons mang une petite randonnée, ça faisait longtemps...en plein soleil à midi et bien sûr nous n'avions pas encore mangé! D'où le plaisir intense quand nous sommes arrivés: un coin d'ombre, des fougères, le calme, une jolie vue, l'éden... Nous en avons bien profité puis nous sommes redescendus, nousé et nous sommes repartis dans un bus à moitié plein (plus confortable) et remplis de femmes.
Nous avons pris une photo dans le bus et nous avons appris qu'il fallait demander la permission aux personnes pour prendre des photos (on avait lut ça dans les guides mais on ne nous avait jamais fait de remarque) Nous avons discuté un peu et il n'y a pas eut d'histoire. nous ferons attention la prochaine fois.
Théatre
Après le cinéma africains nous avons découvert le théâtre africain. Toujours au CCF nous avons assisté à la représentation de "L'amour au cimetière" une pièce de Aristide Tarnagda un Burkinabé. Deux personnage se retrouve dans un cimetière, il se cherche, raconte leur vie...
Très bien joué. J'aime le théâtre, chacun joue un rôle, les comédiens laissent une empreinte d'eux même dans leur personnage.
Nous y retournerons!
recherche animaux désespérement
si il y a bien une chose déconcertante au mali, c est l'absence d animaux sauvages. Les seuls présents en masse sont les moutons, les chèvres, quelques vaches, quelques vilains cabots et beaucoup de lézards. Mais si vous recherchez des lions, girafes, singes ou autres espèces exotiques, vous avez intérêt a vous lever tôt et a parcourir de nombreux kilomètres pour espérer en croiser... En l' espace de 20 ans, le parc zoologique du mali a été complètement vidé par l excès de chasse et le braconnage intensif et il ne reste que quelques réserves protégées ou il est très difficile d 'observer des animaux étant donné qu' il ce cache dans des zones inaccessible pour l' homme. Comme il est dit dans le guide:"pour les malien, la chasse est au sport ce que le thé est a l' alimentation:une drogue nationale".Pourtant, la faune et intimement lié a la vie culturelle du Mali, chaque animal détient ,selon la tradition populaire , un ou plusieurs pouvoirs magiques; Il est donc dommage que l' on ne puisse pas en profiter. Cela reste une déception pour nous qui pensions pouvoir faire quelques rando safariennes!(moi qui comptait ramener un petit lionceau pour l offrir a mon neveu timeo...) .Les seul bêtes sauvages que nous avons croisés étaient enfermées dans des cages et en bien piètre état! Donc si vous voulez venir au mali uniquement pour voir quelques espèces exotiques, passez votre chemin ou armez vous de patience car l' animal se cache tel Charlie dans sa bd et il est très difficile a débusquer!
Sur cet photo, vous pouvez voir un sexe d' éléphants séché, vestige d' un passé à jamais révolut...quel drame pour la nature!
Pays Dogon
Une excursion dans le pays dogon, ça commence par la recherche d'un bon guide, les traditionnelles et fatiguantes discussions pour négocier les prix (guide, 4x4, bouffe, noix de cola pour les anciens, taxe des villages, hébergement). Une fois tout cela d'accompli, il reste encore à affronter 11h de bus.
Mon guide s'appele donc Dolo, et oui le même que pour Farako, il est dogon, animiste, habite Sangha. Nous arrivons à minuit à la gare routière de Sevaré (tout proche de Mopti). La gare est très glauque, on prend juste le temps de manger un sandwich à l'omelette, et on cherche un taxi pour Bandiagara. Forcément toubab que je suis, à minuit, je ne passe pas inaperçu, et ils expliquent à mon guide que le taxi brousse ne part que si je paie toutes les places. Donc au final, Dolo gère la situation pour qu'on dorme à Sevaré (plus sûr) et qu'on parte demain dans le premier taxi brousse.
Lundi matin, 6h, debout pour prendre le premier taxi-brousse, qui ne partira qu'à 8h, les aléas du taxi-brousse. C'est parti pour la capitale du pays Dogon, Bandiagara, à 20 dans une fourgonnette pendant une heure. Arrivé, juste le temps de monter dans un 4x4, acheter une bouteille d'eau et c'est reparti pour de bon cette fois, enfin "libre comme le vent dans le désert".
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On visite un premier village dogon, Djiguibombo, où Dolo m'explique comment s'organise un village Dogon. Il y a 3 quartiers : un musulman, un animiste, un catholique. Les musulmans ont leur mosquée, les catholiques leur église, et les animistes rien du tout, ils se contentent de faire la fête... Et quand ils font la fête, ils appelent ça faire le "boulo", ça à l'air sympa d'être animiste... On trouve également dans tous villages dogon, l'habitation du chef du village, obligatoirement différente des autres maisons, des greniers pour les hommes, des greniers pour les femmes où on y mets tout un tas de choses (mil, bijoux, etc...), des cases à palabres (ou toguna) pour le réglement de tout conflit (attention à la tête). Il y a également beaucoup de croyances et des lieux interdits aux femmes, d'autres aux hommes, d'autres aux 2. Enfin toute visite de village se ponctue par une invitation à la boutique du village, toujours "pour le plaisir des yeux"...
 | On part ensuite à pied jusqu'à Kani-Kombolé (6km de marche), et les beaux paysages maliens (brousse, désert, et falaises) commencent à s'ouvrir à moi, enfin !!! A Kani-Kombolé, on trouve la première installation des Tellem (habitants des falaises, après les pygmées, et avant les dogons par lesquels ils furent chassés), on y trouve également notre première pause repas, ce qui n'est pas désagréable. Ensuite nous partons pour Teli (3km), où nous passerons la nuit. Le soir, on rencontre des autres touristes comme moi, notamment un jeune italien, étudiant en anthropologie, qui vadrouille dans le mali depuis un mois. Il cherche à mettre en place un bizness Italie-Maroc-Mali. Je découvre aussi les écoles coraniques où les enfants récitent jour comme nuit le coran pour devenir un jour marabout. |
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Mardi matin, nous visitons l'ancien village de Teli, perché dans les falaises, très joli, très bien conservé par les actuels habitants. J'apprends une chose amusante, ils n'enterraient pas leurs morts sous terre, mais ils les placaient encore plus au dessus dans la falaise. Funéraille à risque. Nous partons ensuite pour Ende, le royaume du bogolan. J'en profite pour acheter du basin pour me faire un joli boubou. Visite de l'ancien village de Ende, en phase de rehabilitation. Je casse l'appareil photo, ou plutot il se casse tout seul, puis départ pour Yaba-Talou. A la différence des autres villages, les habitants ne sont pas descendus des falaises d'un coup, mais progressivement, du coup il y a plusieurs villages abandonnées. |  |
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Mercredi, nous partons pour Begnimato, il faut remonter les falaises que nous avions descendus. La distance est courte, nous arrivons donc rapidement dans ce petit village niché en haut des falaises, le cadre est magnifique. Pour ce dernier jour, Dolo commande des pigeons et de la bière de mil pour le soir au célèbre chasseur-brasseur du village. Puis nous partons pour la plus belle balade de ces 3 jours. Nous contemplons un paysage magnifique du haut des falaises... enfin bon, si j'avais eu un appareil photo, j'aurais pu vous montrer... Ceci dit le parcours n'est pas destiné à tous, car il est un peu sportif et escarpé. Petite déception, tout de meme, je n'aurai pas vu une seule bestiole sauvage, que ça soit fauve, insecte ou serpent, rien de rien... Le soir à Begnimato, il y a tellement de touristes que le village improvise une petite fête. J'avoue que le froid et le caractère un peu burlesque de la situation ont raison de mes dernières forces.
Jeudi matin, départ tranquille pour attraper le 4x4 (qui se revelera etre une R19), afin de rejoindre Bandiagara. A midi, on part de Bandiagara avec le pire taxi-brousse, à 10 dans un break, on met 2 heures pour parcourir 45 km, avec 5 fois la peur que la voiture ne redemmarera jamais. A 15h, on part de Sevaré en bus, et rebelote pour 11h de bus. J'arrive à l'IOTA, il est 3h30... Un grand merci à mon compagnon d'aventure Dolo.
mardi 18 décembre 2007
Ciné-cinéma
Nous avons découvert le Centre Culturel Français (CCF), composé d'une médiathèque et d'une salle de spectacle ou l'on retrouve tout les Toubabs de Bamako.
Un week end du cinéma consacré aux expressions africaines a été organisé. Entrée libre à toutes les projections. Deux films étaient diffusé par soir. Nous nous sommes fait un plaisir de découvrir le cinéma africain, peu connu en occident. Nous avons vue "Sarraounia" de Med HONDO. C'est l'histoire de la reine Sarraounia, elle a symbolisé au XIX° s. la résistance des peuples du Niger contre l'invasion coloniale et musulmanne. Elle a tenu bon quand tous les autres souverains de l'époque avaient abandonné la lutte. L'histoire était agrémentée de quelques pointes d'humour, c'était sympa. Un des films diffusé était déjà sur le disque dur de Max notre cinéphile."Mon nom est Tsoti" de Gavin Hood. Nous le verrons plus tard. Comme le week end a été bien remplis nous n'avons pas pu assister à d'autre projection.
Le CCF a également organisé des projections de films sur les méandres de la mémoire. Eternal Sunshine of the spotless mind (Michel Gondrie), Memento (Christopher Nolan) et L'homme sans passé (Aki Kaurismäki). Avant chaque film on nous racontait l'histoire du réalisateur et du film, c'est très intéressant.
jeudi 13 décembre 2007
Opening Eyes, Opening Smiles
Le sourire des enfants, quel magnifique remerciement. La semaine a été fatiguante, stressante. Nous ne pensions pas avoir autant de responsabilités (l'organisation du dépistage reposait sur nos épaules!) Mais le résultat est tellement fort, voir ces enfants si heureux...
Cet événement existe également en France depuis 3 ans, je crois que nous y re-participerons avec plaisir.
Le dépistage sur ces personnes fut très intéressant.
Pour prendre les acuités visuelles des enfants nous avons utilisé des échelles d'acuité avec des symboles : carré, rond, pomme, maison. Un bénévole devait montrer les symboles un à un et une autre personne devait demander au sportif ce qu'il voyait. Certain répondait un cube ou un bloc ou un soleil.... tout dépendait de son imagination. Afin d'obtenir les résultats les plus juste possible nous devions construire une bonne communication entre nous, et ce n'était pas facile!
Il fallait également leur expliquer ce que nous faisions, par exemple pour prendre la pression intra oculaire nous avons
utilisé un tonomètre à air (un appareil qui envoie un jet d'air dans l'oeil pour mesurer la pression).
Nous devions prévenir l'handicapé que de l'air allé être mis dans son oeil sans quoi il aurait pu paniquer, nous faisions donc un premier test sur sa main pour qu'ils comprennent puis ensuite nous prenions la mesure.
Cette journée fut donc épuisante mais très enrichissante, nous n'avons hélas pas pu regarder les épreuves sportives mais heureusement nous avions Matthieu notre grand reporteur, il a pris pleins de photos.
lundi 10 décembre 2007
dimanche 9 décembre 2007
week end "opening eyes" au stade Modibo keita
Ce week end nous avons partcipés au jeux special olympics qui se tenaient dans le mythique stade Modibo keita situé a quelques minutes de l' IOTA. Cet evenement repose sur le projet "opening eyes" et consiste a realiser des depistages visuels sur des athletes handicapés mentaux . Il a été mis en place par Amassagou qui avait deja participé a une session opening eyes et souhaitait donc metre en place le meme type d' evenenment au Mali. Nous l' avons assistés et notre mission etait dans un premier temps de rassembler le maximum de volontaires benevoles a l' IOTA parmis les etudiants, ophtalmos, infirmiers et meme des personnes n ayant pas de competences particulieres dans l' optique. Nous avons au final reussi a mobiliser environs 70 personnes souhaitants participer a cet évènenement, ce qui ne fus pas si simple que ca etant donné la lenteur d ' execution de certaines personnes, nous avons dut batailler ferme pour avoir les reponses a temps mais comme dit leo, CCA! ( cf blood diamond).
Ensuite, nous avons été chargés de classer ses personnes par rapport a leurs compétences mais aussi de trier les verres et les montures envoyés par des fournisseurs a cet occasion, ce qui fut long et fastidieu mais l effort en valait la peine. Le week end a commencé le vendredi apres midi ou nous avons eté au stade pour ammenager les locaux et instaler tout le materiels. Nous avons fait face a nos premieres difficultés etant donné le peu d ' espace qui etait mis a notre disposition et le manque de materiels. Nous avons quand meme reussi a organiser les choses mais nous nous sommes rendu compte de certains oublis que nous alions devoir combler dans la soirée...a l arrache quoi! Le soir nous avons été diner avec Jean Paul Roosen dans un restaurant TEX MEX( et oui, meme a Bamako!),cela aprés un trajet assez poilant dans un taxi conduit par quelqu' un qui voulait parler mais n avait rien a dire, le raconter par ecrit serai moin drole donc je m abstiendrai. Nous en avons profité pour discuter du deroulement de la journée et résoudre les derniers problemes. Nous savions que la journée allait être longue et éprouvante mais nous n'etions pas au bout de nos peines.
Le samedi, nous nous reveillons a 6H00 ( du matin, mon rythme de vie durant les derniers mois m' oblige a le preciser...) afin d ' être au stade a 7H00 pour la mise en place finale des operations( ca fais tres militaire je sai mais j ai pas trouver mieux...). La journée commencais par un défilé autour du stade de l' ensemble des athlètes ainssi que des bénévolles, précédés par une fanfare militaire qui a eu quelques soucis pour venir au stade ( le bus est comme qui dirai tombé en panne... d' essence! CCA!). ensuite, les examens et dépistages ont commencés et trés rapidement des mini bouchons se sont formés. Celine etait chargé de coordonner les differents bénevoles dans la salle et moi j ' etais au bout de la chaine pour realiser les lunettes pour ceux qui en avaient besoin et delivrer des lunettes de soleil pour les autres. Durant la premiere heure ce fut tres calme pour moi (et trés speed pour celine) etant donné le temps que les personnes mettaient pour faire les differents examens ( acuité VL VP, stereoscopie et vision des couleurs, pression occulaire ,autorefraction, réfraction et décision finale...).Mais trés vite je me suis retrouvé avec 10 personnes face a moi et cela jusqu 'a la fin! heureusement j'etait asisté du frère d' Amassagou ainssi que de l' ancien responsable de l iota qui etait venu specialement pour opening eyes.
Dans l' ensemble la journée s est bien deroulée mais nous avons eu a faire face a de nombreuses difficultés comme le probleme de la commmunication ( c est deja dur de parler en bambara mais avec des handicapés mentaux cela releve de l ' explois...) et il falais aussi faire comprendre aux gens que seul les athlètes handicapés pouvaient bénéficier du dépistage et cela a été parfois trés compliqué. Cet aprés midi nous avons fais le debrifing avec Amassagou et Jean Paul Roosen: 39 lunettes de corections et 68 solaires ont été délivrées ,ce qui est une bonne moyenne étant donné qu il y avait 170 participants et que tous n' ont pas pus ou voulu être examinés.
Ce fut une experience trés enrichissante et si il y a bien un constat évident c est qu' il est beaucoup plus agrable de donner des lunettes a des personnes qui en on vraiment besoin que de les vendre a des vielles rombieres qui ne les portent que parceque ca se mari bien avec leurs tailleur!
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mardi 4 décembre 2007
Ségou
Avec près de 100 000 habitants Ségou ressemble à un gros village. Ville d’histoire. Elle a abrité les Bozos, les Sorinkés et elle fut la gloire de l’empire bambara fin du XVIII°s. (Laissez vous entraîner au cœur de l’Afrique noir par le fabuleux roman de Maryse Condé : Ségou. Vous en saurez plus sur ce peuple)
C’est un vrai bonheur de se promener dans les rues. Plus calme qu’à Bamako, ombragé par les balanzins.
La route longeant le fleuve Niger nous apaise, on se sent bien. Nous décidons de faire un excursion en pirogue (à moteur) pour aller visiter un petit village à 15km de Ségou : Farakolé. Après 2h de navigation nous accostons sur une petite plage ou les femmes lavent le linge.
Village typique sans électricité, sans l’eau courante. Les femmes pratiquent l’art du bogolan : principe de teindre un tissus avec un teinture naturel issus des feuilles de … Ou de la poterie.
Nous assistons au travail d’Ali Mata en train de décorer ses poteries. Nous sympathisons malgré la barrière de la langue : elle ne parle pas français mais bambara et nous ne sommes pas encore expert dans cette langue ! Elle est très connue dans le monde de la poterie, elle est déjà aller en France plusieurs fois pour des expositions. Nous prenons quelques photos, nous échangeons nos adresses et nous ramenons en souvenir un bol en argile chacun, c’est tout ce que nous pouvons transporter ! Je me demande quel sentiment doit éprouver cette femme. Nous payons une taxe pour entrer dans le village et la regarder travailler. Un peu comme dans un zoo. C’est un peu dérangeant. En même temps ça leur permet de mieux vivre. Elle doit être fier que des étrangers viennent admirer son travail. Authentique village, pas encore souillé par le monde moderne. Rencontre enrichissante, je vous conseille d’aller la voir si vous passez par là.Bamako-Ségou
Nous avons pris le bus (le taxi-brousse est une espèce disparu) pour parcourir les 220km nous séparant de la ville de Ségou. 3H30 de trajet plus une demi heure d’arrêt dans divers villages
lundi 3 décembre 2007
un peu de poisse beaucoup de chance...
Quand la poisse me colle à la peau :
1- A la maison des jeunes, les garçons commandent une bière, comme je n'avais pas envie de bière je prend de l'eau du robinet (je me suis habitué à l'eau locale). Pas de chance ce n'était pas l'eau du robinet mais l'eau du puit!!! Résultat malade pendant 2 jours et pas dormis de la nuit :-)
3- Mon ordinateur portable (anciennement celui de Matthieu) a rendu l'âme au bout d'une semaine! Du coup pas facile de mettre à jour le blog et je ne peut plus appeler par skype:-(
4-J'achète des basket au marché, 2 jours plus tard je les mets pour aller courir : une chaussure 2 tailles plus petite que l'autre or les deux sont notées en 44 taille nimp'land(je pointe du 40!), rassurez vous j'ai réussie à les échanger
5- Crise d'éxéma pour la première fois de ma vie
Sinon la chance me sourit aussi, tout les soirs je me couche dans un lit sans avoir faim et en étant en bonne santé, en plus je réalise mes rêves donc il n'y a pas de quoi se plaindre, la vie est belle :)
vendredi 30 novembre 2007
Au coeur du marché rose
Samedi 24 Novembre.
Partie à 11h avec Prudence et Ka (Gabonaise et Nigèrienne du village) nous nous sommes enfoncées au coeur du marché à la recherche de drap. Véritable fourmilière, il est difficile de ne pas se perdre. A chaque stand un panel de couleur et d'odeur s'offrent à nous. Les vendeurs ambulants nous proposent des ceintures, des chemises, des souvenirs, tout et n'importe quoi. Je demande le prix pour les souvenirs : 6 500 FCFA! Je m'essaie à la négociation, j'arrive à 2000FCFA puis j'abandonne. Plus tard Prudence réussie à acheter le souvenir à 500FCFA! Bon je dois persévérer!!!
Les drap ne sont pas trop chère, même pour une Toubab! Le mètre de tissus oscille entre 1000 et 3000FCFA, ensuite le tailleur les coud pour 500 FCFA. Je repart avec 2 paires de drap et 4 taies d'oreiller pour 11000FCFA, par contre je n'ai pas pris de housse de couette!
Ka s'arrête sur un stand de Bazin et commence les négociations. La chaleur du zénith nous tombe sur les épaules. Je la laisse faire et part à la recherche d'un rafraîchissement. Pour 50FCFA des jeunes filles proposent des sachets de plastique remplis d'eau bouillie puis glacée (ainsi pas de risque de bactéries!) aromatisés à la groseille,au gingembre ou au tamarin. Je suis fan, c'est bon et ça rafraîchit!
Retour au stand de bazin, Ka a obtenue son prix, j'en profite donc pour acheter. La vendeuse est assiégée, elle ne peut plus augmenter le prix! Au final je me suis quand même fait un peu avoir car le bazin acheté par Ka est déjà découpé alors que je dois passé chez le tailleur pour le mien. Et les négociations avec le tailleur ne sont pas facile, il me faudra plus d'une demi heure pour faire descendre le prix de 15 000FCFA à 4 000FCFA! Ah dans ce pays il faut de la patiente!!!
Il est 16h nous pouvons enfin rentrer, c'est très éprouvant les négociations! Sur le chemin du retour nous traversons les stands de féticheurs ou sont exposés des têtes de singe, des carapaces de tortue, des peau de serpent... ça ne rassure pas trop!
Fin de la journée pour moi, je suis exténuée, la soirée sera courte, ça tombe bien car les garçons ne veulent pas forcément bouger, Max est en pleine phase pour arrêter de fumer et il préfère ne pas trop sortir pour ne pas être tenté. Bravo! On l'encourage.
mercredi 28 novembre 2007
lundi 26 novembre 2007
dimanche 25 novembre 2007
Quartier Médina-courra
Après nous avoir offert le thé de 16h00 et quelques cacahuètes, notre compagnon Seykou, nous guide dans le quartier de Médina-courra. Il nous montre la maison de Mahamadou Diarra, une petite maison modeste. C'est loin d'être un palais! Dans ce quartier nous avons l'impression d'être dans un village, loin du traffi
c, des nuisances sonores et des rues goudronnés à la foule et au marchandage omniprésent. Cette tranquilité ne se fait pas non plus sans le sentiment de marcher dans un endroit où "on se demande ce qu'on fait là". Nous attirons evidemment tous les regards, et quelques enfants nous rappelent notre condition de blanc par des "Toubab, toubab". Cependant la gentillesse de la population africaine reste de mise, et l'accueil toujours amical. On y croise des chèvres, des chariots de marchands ambulant, ce qui permet à Seykou de nous offrir de la noix de coco. On découvre les méthodes traditionnelles de la fabrication du textile, ça commence par le tissage, puis la teinture et enfin le battage et le séchage. Le son du battage résonne en nous tout le long de cette rue. Au détour d'une rue nous tombons sur le stade Modibo Keita où s'entraînent des athlètes.
La verte Bamako
vendredi 23 novembre 2007
essai video
Voila une petite video sur nos debut malien. J' essayerai de m' ameliorer niveau montage pour les suivantes...
jeudi 22 novembre 2007
Religions
De 80 à 90% des Maliens sont musulmans, et 2% sont chrétiens. Le reste de la population a conservé ses croyances animiste, l'animisme est une croyance ou religion selon laquelle la nature est régie par des âmes ou esprits, analogues à la volonté humaine : les pierres, le vent, les animaux.
Le vendredi est un jour sacré dans l'islam,
une prière commune est effectué
C'est vraiment impressionnant de voire le monde dans les rues effectué cette même prière
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mercredi 21 novembre 2007
Le Bambara
Regroupés dans le centre et le sud du pays (autour de Bamako), les bambaras constituent la plus importante ethnie au Mali. La majorité des bamakois parlent le Bambara. Certaine personne (et certain patient) ne parle pas le français. La communication s'annonce donc difficile, heureusement l'assistant optométriste est lui aussi Bambara et il me traduit. Il m'apprend aussi certains mots :
-Ani sogoma -> bonjour (le matin)
-Ani tilé -> Bonjour (l'après midi)
-Ani wula -> Bonsoir ( de 15h au crépuscule)
-Ani su -> Bonne nuit
On emploie "ani..." au pluriels et "Ini... (comme ini sogoma) au singulier.
-Kan bé -> au revoir
-I ka kéné ?-> Comment tu vas?
-I ka somogow ka kéné? -> comment va ta famille?
-Tu do tsi té -> je vais bien
-I to go ?-> quel est ton nom?
-nn' to go... -> je m'appelle...
-I be bo ming? -> d'où viens tu?
-nn'be bo ... -> je viens de ...
-I sigui yan -> assieds toi ici
-Wuli -> lève toi
-Na doumouni ké -> Venez manger
-Hum fara -> je suis rassasié
Ces quelques mots me servent à communiquer avec les patients. Le seul fait de parler quelques mots de bambara permet de mettre le patient plus à l'aise, l'inconvénient est qu'ils me posent ensuite pleins de questions en bambara que je ne comprend pas!
les consultations
J'ai commencé les premières consultations lundi. Amassagou a pris en charge 3 patients et après il m'a laissé me débrouiller. Les seuls consultations que j'avais faites auparavant étaient sur mes camarades de classe en TP, et la plus part ne portaient même pas de lunettes! J'avais donc la pression. Mais finalement on se débrouille. Il faut savoir que l'on ne peut pas toujours parfaitement corriger les patients. On ne peut pas trouver tous les verres à Bamako. Il y a certains verres qui demandent un investissement trop important pour le patient. Au lieu de prescrire la correction parfaite où les verres seraient trop onéreux pour le patient, on prescrit moins fort de tel façon que sa vue soit quand même améliorée et qu'il puisse s'acheter des lunettes.
Pour la plupart des patients âgé de moins de 30 ans c'est leur première visite chez un optométriste, ils n'ont jamais porté de lunettes. Du coup, leur vision atteint une limite que l'on ne pourra pas levé dans l'immédiat. Par exemple une personne ayant toujours eut 3/10°, il sera difficile de la corriger immédiatement à 10/10, son acuité sera bloqué à 7/10 (elle a développé une amblyopie) il faudra attendre un temps d'adaptation, lui prescrire ses lunettes et un an plus tard on pourra faire augmenter son acuité.( ceci est juste un exemple )
J'ai vue aussi beaucoup de patient atteint de pathologie à qui on ne peut pas redonner une vision parfaite. Ce n'est pas facile d'expliquer à quelqu'un qu'il ne pourra jamais retrouver ses yeux de 20 ans et qu'il ne pourra plus lire le journal comme avant.
Les patients sont très agréable, lorsque le temps nous le permet nous discutons facilement du Mali et de la France.
J'apprends également à dépister et à prendre en charge diverses pathologies encore inconnue pour moi. Je vais donc m'enrichir énormément tant au niveau social que médical.
Nous sommes sur le point d'ouvrir un 2°box d'optométrie avec le minimum de matériel qui servira à la formation des ophtalmologistes. Ils pratiquerons dans des dispensaires où le matériel n'est pas forcément optimum. Cela permettrait également de traiter plus de patients.
