depuis mes premières heures a Bamako, j' ai developpé une relation particulière avec les moustiques. Ma haine envers ses espèces de rats volants mignatures remonte a bien longtemps mais je n' avais jamais été confronté à leurs présence au quotidien durant si longtemps. En effet j' ai toujours été leurs cible favorite, une sorte de cantine "self service", comme si une pancarte était plantée sur mon crane avec des grosses flèches pointant vers mes veines. J' ai bien pensé à ne me nourrir que d anti- moustiques et autres insecticides mais le sacrifice était trop grand et ça serai leur faire un trop grand honneur. J' aurai bien aimé être comme leng, qui au bout de 2 semaines a Bamako nous a sortit" je croit que je viens de me faire piquer, c est ma première, ça fait bizarre...", une soudaine envie de le gifler m' a traverser l' esprit, moi qui en etait a ma 2345 e piqûres! J' ai donc dut développer une stratégie d ' attaque/défense pour limiter les dégâts et commencer l éradications de ce parasite ambulant ( pas leng, le moustique...).
J' ai mis en place une procédure très strict que j applique chaque soir avant de me coucher:
première étape: bien isolé ma chambre c' est a dire fermer portes et fenêtres
2 e étape: l' invocation de l' esprit du moustique par une forme d' akka pour qu' il sache qu' ils vont passer un mauvais 1\4 d' heure
3é étape: échauffement des poignets pour éviter le claquage
4é étape: détection de l' ennemi grace a ma vue perçante et mon ouïe incomparable
5é etape( la plus jouissive!): annihilation complète de tous ce qui a le malheur de croiser la machine a claque.
Après cet étape, l ennemi se cache dans les recoins, il a peur, il sait que le moindre bourdonnement lui sera fatal, il retient sa respiration,transpire , il comprend qu' il a à faire a une bête de guerre qui ne lâchera rien.
Après 5 minutes d' observation en silence, si rien n'a mis mes sens en éveil , arrive la dernière etape,la mise en place du camp de retranchement , en l occurrence le lit habillé de sa majestueuse moustiquaire. Le secret c ' est de ne laisser aucun passage même les plus improbables.
Malgré cela, 1 soir sur deux un de leurs leader ( qui a probablement suivit un stage d infiltration en milieu humain barricadé) arrive a penetrer dans mon bunker pour se régaler de mon délicieux nectar et je ne peux que m' incliner devant tant d ' acharnement, je le regarde dans les yeux en lui souhaitant bon appétit car ce sera pour lui son dernier repas!
Voila comment j occupe une partie de mes soirées , c est pas bien folichont mais je croit être devenu le plus grand chasseur de moustique de tout l' institut et ça sa vaut son paisant de cacahouètes!
vendredi 11 janvier 2008
moi,maxime, chasseur de moustique
Libellés : Bamako
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1 commentaire:
Ouais, c'est bien, et j'espère que d'ici le mois de juin tu auras nettoyé l'espace aérien de Bamako que Gouli et moi puissions atterrir en paix...
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